Rayan Cherki s'est confié, que ce soit sur son passé et ses débuts à l'OL, ou sur son avenir car il sait déjà où il ne veut pas aller. Le meneur de jeu lyonnais a beaucoup apprécié travailler avec Rudi Garcia.
Grande promesse de l’Olympique Lyonnais, Rayan Cherki n’a pas réellement explosé ces dernières années malgré des attentes importantes. Le meneur de jeu voit son temps de jeu grandir mais son influence sur son équipe n’est pas encore déterminante. A l’heure où son départ en fin de saison est évoqué alors qu’il aura encore un an de contrat, histoire aussi pour l’OL de rentabiliser un peu sa formation, l’international espoirs s’est longuement confié dans les colonnes de So Foot du mois d’avril. Le Franco-Algérien, qui revendique également des origines italiennes par le biais de son père, est revenu sur le début de sa carrière, et notamment les différents entraineurs qu’il a pu avoir. Et cela lui a permis de livrer un hommage appuyé à Rudi Garcia, un technicien qui n’a pas une cote de popularité très élevée à Lyon.
Rudi Garcia marqué par Rayan Cherki ?
« Les débuts sont forcément un peu compliqués. Après, j’ai eu de très bonnes relations avec mes entraineurs. Rudi Garcia, c’est quelqu’un que j’ai beaucoup marqué et qui m’a beaucoup marqué. J’ai eu une excellente relation avec l’homme, pas seulement avec l’entraineur. Peter Bosz, ça a été plus difficile, parce qu’il a une façon de voir le football, avec son 4-3-3 et son jeu passe par les côtés, mais j’ai appris à diversifier mon jeu avec lui. Laurent Blanc, c’est le summum. Je ne l’oublierai jamais. En fait pour moi, l’humain prime sur tout », a expliqué Rayan Cherki, pour qui il était surtout important de tout faire pour s’adapter aux consignes de ses entraineurs, et d’augmenter les différentes palettes de son jeu.
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Au point d’en faire un joueur accompli et prêt à passer à la vitesse supérieure ? Difficile à dire pour le moment, mais en ce qui concerne son avenir, Rayan Cherki est radical, il n’envisage pas une seule seconde de jouer en Arabie saoudite. « Aujourd’hui, c’est loin loin loin loin loin de mes idées. Ils peuvent me donner 600 millions d’euros par jour, je n’y vais pas. J’ai envie de jouer en Europe, de kiffer ici et après on verra », a livré le meneur de jeu de l’OL, pour qui il n’est pas l’heure de tenter des destinations exotiques à seulement 20 ans, même si les clubs n’ont pas l’air de se bousculer pour le faire signer en vue de cet été.