Bien que capitaine emblématique de l’Olympique Lyonnais, Juninho a pris la décision de quitter la capitale des Gaules en 2009.
Neuf ans après son arrivée à Lyon en provenance de Vasco de Gama, l’homme aux 248 matchs de Ligue 1 avait quitté Lyon en 2009 afin de s’engager à Al-Gharafa au Qatar. Naturellement, la décision de quitter l’Olympique Lyonnais a été très difficile à prendre pour Juninho, dans la mesure où l’actuel directeur sportif des Gones était le capitaine emblématique de l’équipe, et qu’il avait encore plus d’un an de contrat au compteur, à des conditions très avantageuses. Mais dans une interview accordée à Téléfoot, celui qui collabore désormais aux côtés de Jean-Michel Aulas et de Vincent Ponsot à la tête de la direction sportive de l’OL a expliqué dans les détails les raisons de ce choix.
« J'ai senti que j'étais un peu poussé dehors. J'avais un super contrat. J'avais encore un an de plus, et si je jouais 25 matches j'avais encore une prolongation automatique, mais à l'époque, les gens disaient qu'il fallait changer quelque chose, faire comme Arsenal, il fallait faire comme si, comme ça... Après, il y a des choses personnelles... J'ai été cambriolé deux fois aussi, les gens ne savent pas ça et ma femme était un peu fatiguée aussi. Les gens étaient très agréables avec moi en ville, je n'ai jamais eu de soucis à Lyon. Les gens sont toujours respectueux, je ne peux rien dire par rapport à ça. Donc ça te fait réfléchir un peu » a indiqué Juninho.
Et le directeur sportif lyonnais a poursuivi, indiquant notamment que Jean-Michel Aulas avait accepté de le laisser partir, à la seule condition que Juninho ne s'engage pas dans un autre club européen. « À force d'entendre que tu es vieux, tu crois que tu es vieux donc j'ai cru que j'étais vieux, c'est la vérité. Je pensais que j'étais fatigué et que je devais choisir un endroit où j'allais moins jouer. Les gens pensent que c'est pour l'argent, mais je suis parti au Qatar et je touchais moins qu'à Lyon, c'est la vérité. Mon contrat était plus important ici qu'au Qatar. Donc le président m'a dit "Ok Juni, je te laisse partir mais si tu ne restes pas en Europe. Si tu pars, ou tu pars au Brésil ou tu vas en Asie, il faut que ce soit un autre continent." J'ai dit : "Ok président, j'accepte", et c'est comme ça que ça s'est fini ». Des explications qui ne manqueront pas de laisser quelques regrets aux supporters de l’OL, lesquels auraient évidemment apprécié que Juninho continue l’aventure quelques mois supplémentaires dans le Rhône. Pour rappel, l’icone du peuple lyonnais a marqué 75 buts en Ligue 1 et délivré 54 passes décisives.