Une ambiance de feu est promise aux joueurs lyonnais ce jeudi soir, les supporters du Besiktas étant connus pour être parmi les plus chauds d’Europe. Pas de quoi faire peur à Sidney Govou, qui a connu des rencontres bouillantes en Coupe d’Europe, et notamment à Istanbul contre le Fenerbahçe, mais aussi avec le Panathinaïkos dans le championnat grec. Pour l’ancien attaquant rhodanien, ce n’est pas ça qui fera déjouer l’OL, bien au contraire.
« Il n'y a pas de vérité absolue. Je pense qu'il faut plutôt se servir de cette ambiance et personnellement, j'aimais jouer dans ce genre de contexte, c'était exceptionnel. Ce sont des moments qu'on a envie de vivre ensemble : il faut rester unis, en équipe. Et quand vous arrivez à sortir de ce genre de match avec la victoire, ou en l'occurrence la qualification, c'est encore plus jouissif. C'est compliqué de faire abstraction d'une telle ambiance (rires). Ça fait partie du match, on ne peut pas oublier tout ce qui se passe autour, il faut se l'approprier en quelque sorte et surtout ne pas avoir peur. Mais généralement, la peur, on la ressent avant et après, mais pendant le match, on a rarement peur sur un terrain de foot. Ils ont la chance de jouer un match exceptionnel, il faut le vivre à fond et ne pas avoir de regret, en se disant « ah ! Si je n'avais pas eu peur, ça se serait mieux passé ». De toute façon, je suis persuadé que ce genre d'ambiance galvanise plus un joueur que ça ne le stresse », a confié à Radio Scoop un Sidney Govou qui a aussi envie de savoir ce que l’équipe fanion de son club a dans le ventre à l’occasion de cette campagne européenne déjà belle, mais qui pourrait être splendide en cas de résultat positif en Turquie.