Promu d’adjoint à entraineur principal pendant la trêve hivernale pour remplacer Hubert Fournier, Bruno Genesio a apporté un véritable changement au sein de l’Olympique Lyonnais.
Au niveau du plan de jeu, de la solidarité et du comportement, le technicien avoue avoir recadré tout le vestiaire pour que tout le monde tire dans le même sens, et l’amélioration au niveau des performances et des résultats est notable. S’il ne veut pas trop tirer la couverture à lui, l’entraineur lyonnais reconnaît tout de même que la réussite de la saison dernière avait créé des débordements qui n’ont pas su être rectifiés, débouchant sur cette situation délicate qui a duré jusqu’au changement de coach.
« C’est toujours difficile de quantifier la part de responsabilité de l’un ou l’autre. Ce qui est sûr, c’est qu’on a ramené de la rigueur dans la vie de groupe, à l’entraînement et en matches. On a recadré quatre ou cinq règles de vie commune basiques. Il y a aussi des consignes de jeu et le talent des joueurs, mais le talent sans la rigueur, c’est moins efficace. Les joueurs ont eu une remise en question personnelle qui a amené à la fois une meilleure ambiance, un jeu plus intéressant et de meilleurs résultats. Les règles de base, ce sont des règles simples, comme savoir être à l’heure, l’utilisation du téléphone, je n’ai rien inventé. Mais cela s’était détérioré en fin d’année, et chacun a sa part de responsabilité, le staff en place dont je faisais partie aussi. Il ne s’agit pas de dire que c’est Hubert Fournier qui était responsable de tout cela, loin de là, il y a des choses qui petit à petit se sont dégradées, et qu’il fallait redresser. Mais je ne suis pas le seul à l’avoir fait », a souligné, dans Le Progrès, un Bruno Genesio pas loin de penser que le changement d’entraineur était inévitable pour relancer la machine.