Juninho n'est désormais plus le directeur sportif de l'Olympique Lyonnais, ce que les supporters regrettent. Jean-Michel Aulas veut du changement, mais Sidney Gouvou a du mal à y croire.
Deux ans et demi après son retour à l’OL, Junino est reparti très discrètement de la capitale des Gaules, la légende brésilienne préférant partir sans avoir à expliquer encore une fois les raisons de ce départ anticipé. Il y a quelques semaines, en dévoilant son départ en fin de saison de Lyon, le directeur sportif avait choqué les dirigeants de l’Olympique Lyonnais, et il n’a pas voulu revenir publiquement sur ce sujet. Du moins pas pour l’instant. Du côté de Jean-Michel Aulas, qui a rendu hommage à Juninho de manière très diplomate, on a tourné la page et dans sa vidéo aux supporters de l’OL, le président de l’institution a annoncé que des changements allaient intervenir afin d’aider Peter Bosz à redresser une situation bien mal engagée en Ligue 1. Sur le papier, ces promesses peuvent annoncer des jours meilleurs du côté de l’équipe lyonnaise. Mais pour Sidney Govou, Jean-Michel Aulas masque difficilement le fait que l’ancien responsable brésilien n’a pas eu toutes ses chances durant ses deux ans et demi à l’OL.
L'OL n'a pas aidé Juninho à réussir
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— Juninho Pernambucano (@Juninhope08) December 25, 2021
Dans son édition pour Le Progrès, l’ancien attaquant de l’Olympique Lyonnais, désormais consultant pour Canal+, ne cache pas ses doutes concernant la suite de la saison. « Le président a annoncé des changements. Est-ce qu’il y aura un nouvel organigramme, une nouvelle gestion de la cellule de recrutement, une nouvelle gestion des jeunes du centre de formation ? J’attends de voir car à Lyon, on est les pros du changement sans vraiment changer. Si la méthode Juninho n’a pas fonctionné, c’est parce que selon moi le club n’a pas suivi et n’a pas compris là où Juni voulait aller. J’ai peur que l’on retourne en arrière en disant que l’on va faire comme on sait faire. Or, il faut évoluer et prendre ailleurs ce qui se fait de bien, et arrêter de penser que l’on fait toujours mieux que les autres », explique Sidney Gouvou, pas du tout persuadé que les promesses présidentielles seront tenues.