L'Olympique Lyonnais a pris une vraie correction dimanche à Rennes et cette défaite laisse tout de même des traces à l'OL au moment de la trêve internationale.
Après une belle semaine marquée par la victoire contre Lens, puis le succès en Europa League qui a assuré sa qualification pour la suite de l’épreuve, l’Olympique Lyonnais se déplacement en Bretagne avec l’ambition de continuer à revenir sur la tête du classement de Ligue 1. Sachant en plus que Nice avait perdu, et que l’OM avait été tenu en échec par Metz, l’équipe de Peter Bosz avait toutes les raisons de faire une grosse performance face à Rennes. Au final, l’OL a vécu un énorme crash comme cela ne lui était plus arrivé depuis longtemps. Et même si les critiques se focalisent sur un ou deux joueurs, c’est évidemment toute l’équipe qui a sombré. Pour Gilles Favard, Juninho doit aussi assumer sa part de responsabilité dans cet échec, le directeur sportif de Lyon étant celui qui a choisi les joueurs qui composent cette équipe. Et si le Brésilien est venu faire part de sa colère après le 4-1 pris à Rennes, il doit aussi faire face à la réalité.
Peter Bosz a une équipe presque inchangée à Lyon
« Que Juninho parle c’est son rôle de dirigeant, c’est normal. Maintenant, il parle d’assumer, mais c’est à lui d’assumer ses choix. Les joueurs qui sont sur le terrain, ce sont ses choix à 90% et donc ce qu’on a vu à Rennes il en est le premier responsable ! (..) On me vante les mérites de Denayer, de Boateng, de Dubois, mais derrière ils sont très fragiles. Et il n'y a pas que derrière, tout le monde est à la rue à part Lopes (...) Cette équipe n’est pas programmée pour être celle d’un club de haut niveau au niveau de l’état d’esprit. On leur rabâche que l’OL est un très grand club et qu’ils vont être européens chaque année, et on leur fait croire qu’en mettant le maillot de Lyon ils le seront, mais ça ne marche comme ça (...) Par rapport à l’an dernier, et au coup d’envoi, Peter Bosz avait 2 joueurs de plus (Boateng-Emerson) mais c’est tout. Tous les autres étaient là la saison passée », fait remarque, sur la chaîne L'Equipe, un Gilles Favard sans concession.