La patience n'est pas le point fort de John Textor, qui adore visiblement virer ses entraineurs. Fabio Grosso joue peut-être plus gros que prévue avec la forme actuelle de l'OL.
John Textor aurait préféré entrer dans le livre des records du Brésil pour une raison différente, mais l'homme d'affaire US est littéralement en train de péter un boulon avec sa gestion de Botafogo. Le club de Rio de Janeiro, qui fait partie de la galaxie Textor comme l'OL, caracolait en tête du championnat brésilien et faisait la fierté de l’Américain, tout comme celle des supporters, rappelant qu’il savait aussi gérer un club avec des résultats sportifs. Mais pour différentes raisons, les entraineurs ont commencé à se succéder à Botafogo à une vitesse effrénée, alors que le club carioca perdait son avance en tête du championnat. Depuis le début de la saison, débutée sous la coupe de Luis Castro avec une grande réussite avant que le Portugais ne rejoindre le Al-Nassr de Cristiano Ronaldo, les changements se multiplient. Claudio Caçapa a effectué l’intérim, avant que Bruno Lage ne tienne q’une poignée de matchs, remplacé par Lucio Flavio, qui vient d’être démis de ses fonctions. Pour finir le championnat, Botafogo devrait nommer Tiago Nunes et devenir ainsi le premier club brésilien à connaitre cinq entraineurs différents dans une seule saison. Et encore, « Fogo » est deuxième du championnat.
John Textor a la gâchette facile
Fabio Grosso viré de l'OL, le nom d'Antonetti revient https://t.co/V6hXJ2fW0T
— Foot01.com (@Foot01_com) November 15, 2023
Fabio Grosso est en tout cas prévenu à l’Olympique Lyonnais, John Textor n’est pas du genre à insister avec un entraineur avec qui cela ne fonctionne pas à ses yeux. Un constat pas toujours très objectif, mais qui démontre que l’Américain n’hésitera pas à prendre une décision forte s’il estime que cela est nécessaire. Un point à prendre en compte même avec la première victoire de Lyon acquise à Rennes dimanche dernier. Non seulement la manière n’était pas au rendez-vous, mais le bilan de l’Italien reste famélique depuis son arrivée en cours de saison à la place de Laurent Blanc. Les prochains matchs seront donc décisifs, si l’OL ne veut pas devenir un nouveau Botafogo français version siège éjectable.