Désormais loin de l'Olympique Lyonnais, qu'il a quitté en claquant la porte l'hiver dernier, Juninho avait du caractère et certains ne l'ont pas oublié.
A l’heure où l’OL version 2022 ne permet pas aux nombreux supporters lyonnais de s’enflammer, même s’ils n’attendent que cela, la nostalgie est le meilleur moyen de se redonner le moral. Le début des années 2000 représente l’âge d’or du club de Jean-Michel Aulas, lequel faisait régner la terreur sur la Ligue 1, et même en Ligue des champions, même si l’Europe s’est toujours refusée à l’OL. Ce dimanche, à quelques heures d’un match très important à Lens, Anthony Réveillère est revenu sur ses bonnes années à Lyon, lui qui était l’un des cadres défensifs du club rhodanien. Désormais retraité des terrains de football, celui qui était jusqu’à la fin de saison passée le directeur sportif du Goal FC, club où œuvre également Cris, raconte quelques bonnes anecdotes de ses années lyonnaises. Et notamment sur un coup de chaud qu’il avait connu dans le vestiaire de l’OL avec celui qui était alors le vrai boss du club, Juninho.
Juninho n'était pas à l'OL pour rigoler
🔴 OFFICIEL! Juninho est arrivé à Lyon! pic.twitter.com/yEGIGESlHI
— La Minute Foot (@_LaMinuteFoot) May 26, 2019
Le joueur brésilien avait piqué un coup de sang après une défaite à Troyes, et Anthony Réveillère n’avait pas laissé passer les propos de son coéquipier. « Une fois, on s'est pris la tête avec Juninho, le capitaine. Après une défaite à Troyes, il est énervé et gueule sur tout le monde. Moi je déboule et dans le feu de l'action je lui réponds : "Si tout le monde ne défend pas, faut pas parler. J’avais l'impression d'avoir couru dans tous les sens pour les autres - ce qui ne me dérange pas en soi-, mais il faut qu'on coure tous ensemble et là on se prenait des vagues à la perte du ballon. C'est pas parce que c'est Troyes qu'on doit faire moins d'efforts. On s'est chauffés, on nous a séparés. Après on a été assez intelligents pour se taper dans la main en disant "on est partenaires" avant le match suivant. On m'avait demandé de m'excuser, je ne me suis pas excusé. Lui non plus d’ailleurs », rappelle le défenseur lyonnais, qui a gagné cinq titres de Champion de France et deux fois la Coupe de France sous le maillot de Lyon.