Conseiller extérieur de Jean-Michel Aulas à l'Olympique Lyonnais, Gérard Houllier est sur la même longueur d'onde que le patron des Gones au sujet de la fin de la saison de L1.
Dès les propos d'Edouard Philippe sur la fin de la saison de Ligue 1, la LFP a sifflé l'arrêt définitif du championnat en figeant les positions à la 28e journée au quotient. Ce qui a fait un certain nombre d’heureux… mais pas seulement. L’Olympique Lyonnais par exemple, se retrouve en dehors des places européennes. Amiens et Toulouse eux, ont été directement relégués. Ces derniers jours, Jean-Michel Aulas ne cesse de répéter que la Ligue de Football Professionnel s’est précipitée en prononçant aussi rapidement la fin du championnat. Un avis partagé à 100 % par son conseiller Gérard Houllier, lequel s’est exprimé à ce sujet durant un live Facebook organisé ce dimanche par le club d’Amiens.
« Ma première réaction, c'est de dire que ça a été un peu hâtif. On a pris une décision alors qu’on pouvait attendre. Ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas peut-être dans quinze jours ou trois semaines. On pouvait attendre fin mai pour prendre des décisions comme ça. Pour moi, c’est une injustice quand un championnat ne se termine pas. Il y avait la possibilité de trouver d'autres moyens » a indiqué l’ancien coach de Liverpool, avant de poursuivre. « Ils ont été trop vite ! On va voir ce qui va se passer dans les autres pays, mais ce qui est sûr c'est qu'ils ont la volonté de terminer leur championnat. On aurait pu terminer le championnat en août, septembre ou octobre, puis démarrer une nouvelle saison de février jusqu'à novembre. C'est injuste ce qui se passe. Comme les présidents ne se mettaient pas d'accord, je pense que le président Le Graët s'est mis au-dessus de la mêlée pour décider. Soit on termine la saison, peut-être beaucoup plus tard, soit on ne peut pas la terminer sur les terrains et alors on prend une décision en faisant preuve d'intelligence et de solidarité en jouant à 22. Ce serait la solution la moins injuste. Elle permettrait à des clubs de se sauver. On oublie les difficultés économiques de certains clubs ». La Ligue 1 à 22, une solution prônée par de nombreux acteurs du foot français, mais qui a peu de chances d’aboutir pour l’heure.