L’Olympique Lyonnais a désormais un stade de premier plan, un centre d’entrainement flambant neuf et, depuis ce jeudi, une Académie ultra-moderne à Meyzieu.
Pour ces deux dernières installations, c’est la société Groupama qui a apposé son nom pour un naming qui rapportera plus d’un million d’euros par an à l’OL, ce qui permettra tout simplement de couvrir les frais d’exploitation des bâtiments. Mais la question qui brûle les lèvres à Lyon, est celle du naming du Parc Olympique Lyonnais, qui est désormais attendu depuis un an. Jean-Michel Aulas assure depuis des mois qu’il ne manque pas de candidats, mais qu’il veut une société de préférence française, et surtout qui soit capable de mettre sur la table ce qu’il demande.
L’OL espérait 8 à 10 ME par an pour le naming, et vise désormais un peu plus bas, à savoir un revenu à au moins 5 ME. Mais récemment, Marseille est arrivé à un accord avec Orange pour associer l’opérateur au Stade Vélodrome contre 2,7 ME. Et c’est plutôt une somme proche de celle-ci qui est régulièrement évoquée dans les médias. Un prix qui, dès lors, intéresse Groupama, dont le directeur de la branche Rhône-Alpes a bien fait comprendre qu’il préférait les prix annoncés dans la presse, à ceux demandés par Jean-Michel Aulas. « Le naming du Grand Stade ? On voit des prix dans la presse qui paraissent accessibles », a ainsi lancé dans Le Progrès Francis Thomine, qui a toujours été intéressé par le naming du Grand Stade, au point de mettre une clause lors de son association aux installations lyonnaises : que le futur « naming » du Grand Stade ne soit pas octroyé à un assureur concurrent…