Jean-Michel Aulas a présenté ses excuses à Clément Grenier dans la foulée de la victoire de l’OL au TFC, match durant lequel le milieu de terrain, à peine entré en jeu, avait égalisé. Le patron de Lyon tenait à se faire pardonner ses propos de la semaine passée, Jean-Michel Aulas ayant affirmé devant des étudiants d’HEC que Clément Grenier allait partir de Lyon car il avait demandé un bon de sortie. Revenant sur toute cette histoire, le joueur rhodanien affirme avoir été peiné par ces propos présidentiels dont il estime qu’ils ne sont pas arrivés au bon moment. Quoi qu’il en soit, Clément Grenier admet que si son rôle de remplaçant durait jusqu’à la fin de la saison, alors effectivement il pourrait faire ses valises.
« Bien sûr que j'ai été touché, ce sont des moments difficiles. J'ai réagi sur le terrain comme j'aime le faire car il n'y a que là que ça fonctionne. Cela fait partie de la vie de footballeur. J'assume cela comme je peux (…) Peut-être qu'il a voulu me titiller ? Mais au niveau du timing, ce n'était peut-être pas une bonne idée. J'ai eu la chance de répondre présent avec toute l'équipe et il sait que je me battrai jusqu'au bout, a prévenu, sur RMC, le milieu de terrain de l’Olympique Lyonnais, qui admet se poser des questions sur son avenir à l’OL ou dans un autre club. Si je reste dans cette situation, je pourrai aller chercher du temps de jeu ailleurs. Je n'ai pas encore totalement réfléchi à mon avenir perso. Ce n'est pas le moment de discuter de ça, il reste trois matches très importants, il faut rester focalisé sur ce qu'il va se passer d'ici la fin de saison. Si je dois être placé sur la liste des transferts comme le président l'a dit, on discutera dans un bureau. Je veux faire vivre des grands moments à ce club, je lui dois beaucoup mais je ne suis pas le seul décideur. Les objectifs sont plus collectifs qu'individuels. »