Avant la finale rêvée face au FC Séville lors de la dernière journée, il faut déjà que tout se déroule comme prévu, et ce n’est pas forcément gagné. Cela signifie que ce mardi, Lyon doit aller l’emporter à Zagreb. Un premier objectif réalisable vu que le club croate n’a pour le moment aucun point, et surtout que ce rendez-vous au Maksimir rappelle forcément de bons souvenirs aux plus anciens.
« Ça avait été un grand moment lors de notre victoire 7 à 1 à Zagreb en 2011. C’était mission impossible. On avait créé un exploit incroyable. Maintenant, on n’est plus en 2011. La série de trois victoires donne de la confiance, même si on n’est pas encore totalement guéris. On doit faire mieux dans les secondes périodes. On doit être aussi plus réalistes dans nos temps forts pour être plus sereins après la pause… », a demandé le capitaine lyonnais, apparu très à son avantage ce vendredi contre Lille, et qui espère désormais que son équipe s’évitera des frayeurs en Croatie. Mais dans le même temps, pour que l’espoir perdure, il faudra que la Juventus s’impose à Séville. Sans quoi, tout sera à jeter aux oubliettes ou presque. Et ça, le milieu de terrain lyonnais en est bien conscient.
« On n’a plus notre destin en mains. Mais ça reste un motif d’espoir pour mardi soir. On va tout faire pour gagner et on verra ce qu’il se passe dans l’autre match. On va être tenus au courant de l’autre résultat. Je n’ose même pas imaginer une seconde que la Juve laisse passer le match face à Séville… », a livré un Maxime Gonalons qui doit tout de même constater que le leader de la poule s’appelle le FC Séville, et que les Andalous sont allés chercher le nul à Turin, ce qui ne met pas forcément la Juventus en position de force pour cette rencontre.