En une semaine, l’Olympique Lyonnais va affronter l’AS Saint-Etienne dans le derby, Manchester City en Ligue des Champions, puis Lille pour le podium. Un véritable juge de paix pour la première partie de saison lyonnaise, même si Bruno Genesio a, lui, l’impression d’être jugé en permanence, et toujours négativement. Celui qui ne fait clairement pas l’unanimité auprès des supporters s’en agace ouvertement dans les colonnes du Progrès, et tient à défendre son bilan devant ses choix dénoncés en permanence. S’il veut bien reconnaître l’irrégularité chronique de son équipe, il aimerait être plus respecté en tant qu’entraineur.
« Ce que j’aimerais, c’est qu’un jour, on soit objectif. Bien sûr, il y a toujours des choses à revoir, mais il y a des limites. Ce qui me gêne, c’est que les jugements sont faits après chaque match sans aucune nuance. Mais une carrière d’entraîneur, ce n’est pas ça. On ne la juge pas sur une rencontre, et quoique je fasse, je suis systématiquement critiqué. Je me suis amélioré depuis trois ans. Bien sûr, il y a des moments difficiles, mais j’aimerais que, de temps en temps, mon travail soit reconnu comme il devrait l’être. Maintenant, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et ils se reconnaîtront. J’ai quand même fait faire par le club deux ou trois stats. On y trouve 58,4 % de victoires en championnat. Je crois que je suis un peu devant tout le monde. En termes de buts inscrits, pour une équipe qui ne fait pas de jeu, on en marque beaucoup. Et comme j’entends de la part des mêmes, toujours, que je ne fais progresser personne, je vois que plusieurs joueurs sont devenus internationaux dont deux dernièrement. C’est d’abord grâce à eux, mais, on doit avoir aussi une part de responsabilité », a livré l’entraineur lyonnais, qui défend son bilan à l’heure où la fin de son contrat, et peut-être de son aventure avec l’OL, approche.