Ce mardi, et comme plusieurs fois depuis quelques semaines, Jean-Michel Aulas a soutenu très fermement Bruno Génésio, s'agaçant sans détour de ce qui se disait et se faisait contre son entraîneur, notamment les fameuses banderoles qui se sont multipliées à Lyon depuis lundi. Certains s'étonnent du soutien vraiment indéfectible du patron de l'Olympique Lyonnais pour Bruno Genesio, pourtant soumis à de très vives critiques.
Mais, selon Le Parisien, l'actuel coach de l'OL a dans ses poches un atout que Claude Puel et Hubert Fournier n'avaient pas, à savoir les Bad Gones. Et c'est notamment ce qui aurait permis à Bruno Génésio d'échapper aux messages négatifs, du moins à l'intérieur du stade du Parc OL, une chance que n'avait pas eu Claude Puel, lequel était toujours visé à Gerland ou ailleurs par une banderole demandant sa démission et qui est restée célèbre. « Chez les supporters, le raz-le-bol est grand. Il n’est pas entièrement perceptible au Parc OL, car les leadeurs des groupes des deux virages refusent de cibler l’entraîneur comme ils l’ont fait par le passé (…) On ne traite pas de la sorte un enfant du club, de la ville, un gone. Surtout que Genesio a toujours su entretenir un véritable lien, notamment avec les influents Bad Gones », expliquent nos confrères, qui précisent que le fameux mouvement Genesio Out lancé il y a quelques jours n'est pas soutenu ou contrôlé par des membres des Bad Gones.