Le calme est un peu revenu du côté de l'Olympique Lyonnais, surtout depuis les trois victoires consécutives en Ligue 1, lesquelles ont remis l'OL en course pour le podium. Mais, en décembre dernier, lorsque le nom de Bruno Genesio a été lâché pour éventuellement remplacer Hubert Fournier, une pétition a été lancée par des supporters de l'OL, lesquels ont contesté le choix à venir de Jean-Michel Aulas. Dans le Journal du Dimanche, le coach de l'Olympique Lyonnais avoue avoir mal vécu cette pétition et différents critiques qui remettaient en cause ses capacités à diriger le club rhodanien.
« Si j’ai craint un procès en légitimité ? Sans faire le fanfaron, pas auprès des joueurs. Mais le public était sceptique, une pétition a même été lancée à ma nomination. Cela m’a beaucoup touché mais je l’ai compris. Dès lors qu’on changeait d’entraîneur, on attendait un nom pour l’entrée dans le grand stade. Si possible un étranger car on pense toujours que l’étranger fait mieux… Mais je regrette la violence de certains propos sur ma faculté à gérer une équipe, sans même me connaître. Et comme je suis là depuis longtemps, on m’a aussi fait passer pour un intrigant. J’avais des interrogations, oui. Pas sur ma faculté à gérer un groupe de Ligue 1, car j’ai côtoyé beaucoup d’entraîneurs compétents et vu des titres se forger. C’était davantage lié à la gestion de l’environnement, les médias. Je me demandais aussi si les emmerdes n’allaient pas prendre le pas. J’ai reçu pas mal de soutien d’anciens comme Cris, Sidney Govou, Greg Coupet, Juninho. Ils m’ont fait comprendre que j’avais les épaules. Cela rassure », confie Bruno Genesio, à qui ses détracteurs reprochaient de n’avoir eu que des échecs lorsqu’il avait été aux commandes d’une équipe. La suite et la fin de la saison permettront d’en savoir plus sur l’avenir de l’actuel coach lyonnais, Jean-Michel Aulas ayant clairement fait savoir qu’il attendrait la 38e journée pour faire le bilan.