Contesté par une frange de supporters lyonnais à sa nomination, Bruno Genesio a pourtant pu compter sur le soutien implacable de Jean-Michel Aulas.
Cela n’a pas empêché le moins du monde le président lyonnais de mettre la pression sur son technicien, lui expliquant qu’un nouvel entraineur sera recherché si jamais l’OL n’était pas européen en fin de saison. Pas de quoi bouleverser l’ancien adjoint passé entraineur, même si ce dernier a profité d’un entretien dans le Dauphiné Libéré pour apporter quelques précisions sur sa situation. S’il est bien passé entraineur principal cet hiver, il possède toujours un contrat en béton pour les trois prochaines saisons, et se voit bien durer à l'OL.
« Si j’atteins les objectifs, je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas envie de continuer. Mais aujourd’hui, ça ne m’occupe pas l’esprit. Je veux juste continuer à gagner. Je ne vais pas faire Wenger ou Ferguson à Lyon, je ne pense pas, bien que je l’espère. Donc, il faudra bien à un moment donné que je voie autre chose. Je me sens aussi capable de faire mon métier ailleurs. Mais pour l’instant, je suis loin de tout ça. Je n’ai aucune clause écrite dans mon contrat d’entraîneur principal qui se termine fin juin. S’il y a une qualification pour une Coupe d’Europe, quelle qu’elle soit, on m’a dit verbalement que je serais reconduit. Sinon, il me reste trois ans de contrat en tant qu’adjoint », a fait savoir Bruno Genesio. Autrement dit, si dans trois mois ou dans un an, l’OL venait à mettre un terme à sa collaboration avec lui, le technicien ne se verrait clairement pas redevenir un simple adjoint. Sauf si Rémi Garde reprenait les commandes de l’OL, a-t-il tenu à préciser.