Le recrutement de Jean-Philippe Mateta comme joker n'a pas suffi à effacer la fin de mercato de l'Olympique Lyonnais et les hésitations concernant la venue d'un attaquant supplémentaire. Et si l'on ajoute à cela les rebondissements sur le cas Emmanuel Adebayor, on peut comprendre le mécontentement de nombreux supporters de l'OL. Interrogé sur ce thème, Bruno Genesio a tenu à faire savoir que lorsque l'on entraîne une équipe, on se doit d'accepter les décisions des responsables du club, ou l'on part. Une variante du célèbre « Un ministre, ça ferme sa gueule ; si ça veut l'ouvrir, ça démissionne » signé Jean-Pierre Chevènement.
Concernant l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais, le choix est vite fait et assumé. « Vous savez, je n’attaquerai jamais mes joueurs dans la presse. Même si j’ai envie de le faire parfois. (Il rit.) La politique sportive du club, c’est pareil, je l’applique. Quand j’ai prolongé, en juin 2016, le président m’a expliqué la stratégie. La vente d’Umtiti, j’étais au courant. Quand on est entraîneur, soit on accepte, soit on ne prend pas le poste », a prévenu, dans Le Parisien, Bruno Genesio, histoire de refermer ce dossier.