Bruno Genesio le sait pour l’avoir vécu à côté d’Hubert Fournier il y a tout juste un an, les choses vont parfois très vite dans le football et un enchaînement de résultats mitigés pourrait le mettre en danger. Après la défaite de vendredi à Nice, et même s’il a trouvé des circonstances atténuantes à ses joueurs, l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais a admis sans détour qu’il avait des inquiétudes sur son équipe à cet instant de la saison et qu’il serait stupide de le nier.
« Nous avons été lourdement pénalisés dans ce match à Nice mais aussi pour le prochain face à la Juventus de Turin par l'expulsion injuste de Nabil Fekir un peu avant la demi-heure de jeu sur une faute inexistante. Notre entame a été trop laxiste pour espérer mieux. Mais je n'ai pas vu non plus un Nice qui nous a archi-dominés malgré sa supériorité numérique. Dix points de retard après 9 journées, nous sommes en retard sur notre tableau de marche (…) Le foot, c'est se remettre en question et avancer. Au niveau offensif, nous sommes liés à la présence et la forme de Lacazette et de Cornet. Il n'y a pas beaucoup de solutions, nous le savions avant le match. Bien sûr que je suis inquiet, ne pas l'être serait inquiétant. Depuis Dijon, nous n'avons pas marqué à l'extérieur et dans le jeu, nous nous devons de faire mieux. Déjà il faut bien récupérer physiquement et mentalement et continuer à travailler », prévient l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais conscient que si son équipe fait le même match contre la Juventus que face à Nice l’addition pourrait être lourde.