Souvent lancé pour des bouts de match, Rayan Cherki ne s’en contente pas. Le milieu offensif de l’Olympique Lyonnais a exprimé son ambition en conférence de presse, en prenant bien soin d’éviter une maladresse.
Rudi Garcia l’a lui-même reconnu, aligner l’avant-centre Islam Slimani sur le côté droit face à Rennes (1-0) était une erreur. Le coach de l’Olympique Lyonnais aurait sans doute mieux fait de titulariser un joueur du profil de Rayan Cherki, lequel attend impatiemment son tour sur le banc. Il faut dire que le milieu offensif de 17 ans n’a débuté que trois matchs cette saison en Ligue 1. Du coup, le pur produit rhodanien ne sent pas l’entière confiance de son entraîneur.
« Je me dis que quand le coach va me donner réellement ma chance, c'est là où ce sera à moi de lui montrer que je peux apporter quelque chose en plus sur cette fin de saison, a confié Rayan Cherki, avant d’apporter une précision importante. Bien sûr, il me fait confiance. Je vais gratter ce qu'il y a à gratter, mais quand j'aurai un peu plus de temps de jeu, là je pourrai dire qu'il me fait totalement confiance. » A travers ses déclarations, on devine la détermination du Gone qui admet que la patience n’a jamais été sa principale qualité.
« L’impatience, c’est ça qui est dur à gérer »
« Me dire que je peux jouer, alors que parfois peut-être que je me trompe. L'impatience, c'est ça qui est dur à gérer dans le football, a-t-il reconnu. Quand j'étais plus jeune, je voulais jouer tous les matchs, même en étant fatigué. J'ai appris à le gérer durant ma formation. Ça fait partie de mes forces. Tous les points forts, il faut continuer de les travailler. Même quand je joue un peu moins, j'essaie de me poser les bonnes questions. C'est ça qui fait la différence. » De son côté, Rudi Garcia continue de complimenter son jeune talent désormais plus altruiste et plus impliqué dans le repli défensif. Mais pour le moment, cela reste insuffisant pour intégrer le onze…