La crise du Covid-19 a fortement impacté les finances des clubs français. Mais en étant propriétaire de son stade, l’OL a continué à engranger des recettes au Groupama Stadium.
Ouvert 365 jours par an, le Groupama Stadium de Lyon continue à vivre malgré l’absence de foot depuis près de quatre mois. Récemment, l’antre de Décines a accueilli l’OL, l’OGC Nice, le Celtic Glasgow et les Glasgow Rangers dans le cadre d’un tournoi amical. Mais même lorsque le football est absent du programme, le Groupama Stadium reste ouvert… et permet au club rhodanien de continuer à engendrer des recettes, comme l’explique dans le détail Le Progrès ce dimanche.
Comme c’est le cas à Marseille ou au PSG, il est évidemment possible de visiter le stade de l’Olympique Lyonnais toute l’année, sauf les jours de match ou de concert. « Nous avons opté pour des visites 100 % guidées, contrairement, par exemple, au stade du Camp Nou, à Barcelone, que vous pouvez découvrir librement, mais sans explications. Nous pensons que le visiteur s’y retrouve davantage » expliquent les organisateurs à ce sujet. Indépendant de l’entrée du stade, le musée OL est également un lieu dans lequel se rendent chaque été des centaines de visiteurs.
Enfin, le quotidien régional s’est attardé sur deux endroits atypiques qui permettent également au Groupama Stadium de figurer parmi les dix meilleures attractions à Lyon selon TripAdvisor. « Le Megastore, c’est la version XXL des boutiques de l’OL. Sur 800 m2, on retrouve toute la gamme de produits dérivés de l’Olympique Lyonnais. Maillots (domicile, extérieur, entraînement…), chaussures (du modèle à crampons aux mules d’intérieur) ou chemises discrètement siglées. La Brasserie des Lumières : À Lyon, on joue au football, et on mange bien. Située au niveau 2 du Groupama Stadium, la Brasserie des Lumières, gérée par le groupe Bocuse propose une vue unique sur le terrain » est-il expliqué. Malgré le Covid, le business continue de se développer au sein du groupe OL et du Groupama Stadium… pour le plus grand bonheur de Jean-Michel Aulas, qui continue de rentabiliser la très onéreuse construction de son stade.