En fin de contrat avec l’Olympique Lyonnais, Bruno Genesio avait lui-même décidé de ne pas prolonger en cas d’offre.
Pour le futur ex-entraîneur des Gones, ce choix était inévitable compte tenu de l’hostilité des supporters contre lui. Un contexte qui « rejaillissait sur les joueurs, il n’y avait plus assez de confiance et de sérénité pour aborder les matchs », selon le technicien, qui a répété au quotidien Le Progrès que la fameuse conférence de presse en avril dernier n’était pas une humiliation. Contrairement aux critiques incessantes sur ses compétences.
« C’est difficile à expliquer. je trouvais normal qu’il y ait des doutes sur ma capacité à gérer un club comme Lyon quand j’ai pris l’équipe, surtout qu’avec l’entrée dans le nouveau stade, les gens attendaient un très grand nom avec un palmarès, une légitimité supérieure à la mienne, a reconnu Genesio. Que ça perdure comme ça pendant trois ans et demi, j’ai eu plus de mal à le comprendre. »
Les regrets de Genesio
« Peut-être que je n’ai pas été bien dans ma communication avec les supporters. Au début, certains médias se sont acharnés sur moi et ont favorisé ce bashing sur les réseaux. Ça m’a fait grandir, a raconté le coach bientôt libre. (…) J’ai toujours eu l’impression de ne pas avoir été pris au sérieux par ces gens-là. Qui sont-ils, qui représentent-ils ? Je n’en ai aucune idée. » Quoi qu’il en soit, Genesio aurait aimé que sa direction le protège avec un directeur sportif comme Juninho.
« Juninho est quelqu’un qui va énormément apporter à Lyon car il est très intelligent et connaît bien le club. Je pense qu’on aurait pu être complémentaire et que ça aurait pu m’aider à gérer des situations difficiles que j’ai connues pendant ces trois ans et demi. (…) Ils ont l’avantage d’avoir, à ma différence, une légitimité supérieure avec Juni qui fait. Ils auront du temps », a commenté le Lyonnais, apparemment plein de regrets.