Après la fermeture du marché des transferts, Michel Der Zakarian s’est plaint des choix de son président Denis Le Saint. L’entraîneur du Stade Brestois n’a pas validé le départ du milieu offensif Romain Faivre à l’Olympique Lyonnais.
Passé en conférence de presse ce vendredi, à deux jours du derby à Rennes en Ligue 1, Michel Der Zakarian a vidé son sac. L’entraîneur du Stade Brestois n’a pas digéré la défaite à Nantes (2-0) en huitième de finale de la Coupe de France. Plus que l’élimination, c’est surtout le contenu de la rencontre qui a agacé le technicien, remonté contre ses joueurs, contre lui-même, mais aussi contre ses dirigeants à qu’il a adressé un petit tacle devant les médias.
« Le problème, c’est que c’est toujours moi qui parle, s’est plaint Michel Der Zakarian, lassé par la discrétion de ses supérieurs. Il faudrait que la direction le fasse aussi de temps en temps. Je pense que le club manque d’ambition. On n’est pas allé à Nantes pour gagner. La première faute, c’est la mienne. La deuxième, c’est les joueurs. La troisième, c’est la direction. » La raison est simple, l’ancien coach des Canaris estime que son effectif n’est pas à la hauteur de ses ambitions.
Der Zakarian voulait garder Faivre
Pendant le mercato hivernal qui vient de fermer ses portes, le technicien aurait aimé renforcer son groupe. Ou au moins ne pas l’affaiblir avec le transfert du milieu offensif Romain Faivre, vendu pour 15 millions d’euros (+ 3 millions d’euros de bonus) à l’Olympique Lyonnais. « Romain, ce n’était pas prévu qu’il parte. C’est la volonté du président (Denis Le Saint), c’est son choix, c’est lui le patron, a réagi Michel Der Zakarian. J'aurais préféré avoir un peu plus de banc encore, mais on va faire avec ce qu’on a. » Pas sûr que la direction apprécie cette sortie médiatique, d'autant que l'Algérien Youcef Belaïli est arrivé pour compenser le départ critiqué.