Régulièrement critiqué depuis le début de la saison, Bruno Génésio s’est offert un peu de répit avec la victoire contre l’AS Monaco au Groupama Stadium vendredi contre Monaco (3-2).
Néanmoins, l’entraîneur de l’OL n’est pas encore à l’abri. Une contre-performance à Everton et tout autre résultat qu’une victoire face à Troyes le week-end prochain feront de nouveau pleuvoir les critiques au-dessus de sa tête. Autant dire que le succès décroché au bout du temps additionnel face à Monaco n’a peut-être servi qu’à repousser l’échéance. Dans ses colonnes, Le Progrès confirme en tout cas que le coach rhodanien sera bien le premier « fusible » à sauter en cas de mini-crise à l’OL, qui affronte l’AS Saint-Etienne dans 3 semaines.
« Genesio n’est ni le pire ni le plus génial entraîneur du monde… »
« Mais il reste des faits tangibles côté lyonnais : cette perméabilité défensive associée à un potentiel offensif qui font qu’on n’est vraiment pas passé loin d’un quatrième 3-3. Autre réalité : la moyenne d’âge d’une formation qui a changé beaucoup de joueurs. Beaucoup trop ? Il est trop tôt pour comparer les nouveaux avec ceux qui sont partis. Trop tôt examiner le classement à la loupe, les écarts avec le FC Truc ou l’AS Machin » explique le quotidien régional lyonnais avant de s’attarder sur le coach de l’actuel sixième de Ligue 1.
« Désormais, il est trop tard pour changer la donne : il faudra faire avec ce groupe, ses qualités et ses défauts, et c’est bien pour cela que le seul fusible qui reste est l’entraîneur, c’est la loi du genre. Genesio n’est ni le pire ni le plus génial entraîneur du monde, son équipe non plus ». Espérons pour l’OL et ses supporters que le coach confirme rapidement le bon résultat acquis face à Monaco et parvienne à donner une stabilité défensive à son équipe. Sinon…