Souvent critiqué depuis sa prise de pouvoir, John Textor n’est pas un patron comme les autres. Le propriétaire de l’Olympique Lyonnais se distingue par rapport à ses homologues de Ligue 1, notamment dans sa manière de vivre les matchs au stade avec un certain détachement.
A tous les niveaux, John Textor est un président à part. Le patron de l’Olympique Lyonnais ne fait rien comme ses homologues en Ligue 1. Prenons par exemple son plan économique avec les fonds de sa holding Eagle Football partagés entre ses différents clubs. Manifestement, la DNCG n’est pas fan de la méthode de l’Américain qui se distingue sur bien d’autres plans. A sa place, pas sûr que d’autres propriétaires auraient écarté un entraîneur comme Pierre Sage, à l’origine de l’incroyable remontée des Gones la saison dernière.
« Sa montre indique que le coeur est à une activité maximale » : comment Pablo Longoria et les présidents de Ligue 1 vivent les matches de leur club https://t.co/uF0cRbpFiE
— Emery Taisne (@EmeryTaisne) February 28, 2025
Peu sont ceux qui oseraient aussi adopter sa communication en public. On se souvient notamment que John Textor avait traité Vincent Labrune de « toutou » de Nasser Al-Khelaïfi. Même si l’auteur de cette déclaration a depuis regretté ses propos, le président de la Ligue de Football Professionnel n’a pas dû apprécier l’attaque d’un dirigeant également réputé pour son détachement. Car contrairement à d’autres présidents, à commencer par Pablo Longoria qui s’agite pendant les matchs de l’Olympique de Marseille, John Textor n’est pas du genre à vibrer à chaque seconde d’une rencontre.
Textor, un drôle de spectateur à Décines
« Lui, il arrive en tribunes à la 22e minute en basket, a témoigné un président contacté par le journal L’Equipe. Et quand la deuxième période reprend, il est encore en bas en train de prendre un coca. » Autant dire que l’homme au chapeau de cow-boy a dû manquer quelques buts au Groupama Stadium. Mais qu’importe, le successeur de Jean-Michel Aulas se démarque et n’est sûrement pas près de rejoindre la meute.