Emerson est le tireur de coup franc numéro 1 du côté de l'Olympique Lyonnais, mais il n'a jamais tiré. Un paradoxe très singulier, que l'international italien vit sans aucun problème.
Dans une émission diffusée sur Canal+, dans laquelle Olivier Talaron l’interrogeait sur l’importance du coup franc, Peter Bosz avait avoué qu’Emerson était le tireur numéro 1 dans son effectif, mais que le joueur italien prêté par Chelsea était trop gentil et cédait sa place sans discuter quand l’OL obtenait un bon coup franc. Une tendance qui s’est confirmée, même si personne n’a brillé dans cet exercice du côté lyonnais cette saison. Interrogé par So Foot sur cette situation, qui pourrait évidemment le perturber, le vainqueur de l’Euro 2021 avec la Squadra Azzura avoue ne pas se focaliser sur ce sujet, même s’il reconnaît toujours travailler dur lors des entraînements sur cette séquence si particulière qu’est de tirer un coup franc. Espérant avoir la chance de montrer qu’il est plutôt bon d’ici la fin de l’actuelle saison, et son probable retour à Chelsea, Emerson reste très zen et a expliqué pourquoi il ne piquait pas sa crise.
Emerson est le numéro 1, reste à le prouver avec Lyon en Ligue 1
Allez @OL !! +3 👏🏾 pic.twitter.com/thmmqyuBvR
— Emerson Palmieri (@emersonpalmieri) March 4, 2022
Car d’autres joueurs que lui pourraient sérieusement monter dans les tours à force d’être mis de côté lorsqu’un coup franc se présente. « C’est vrai que je m’entraîne beaucoup à ce niveau-là et que je m’en sors pas mal à l’entraînement. Maintenant, il faut que je fasse la même chose en match. Après, quand un coéquipier se sent en confiance pour tirer, je le laisse y aller, car à la fin, c’est comme un penalty : si tu sens que tu vas marquer, vas-y, prend le ballon. J’ai toujours été le numéro un pour tirer les coups francs, mais à la fin, c’est quelque chose qu’on décide entre nous sur le terrain. J’ai des coéquipiers qui m’incitent à tirer, mais moi, je parle avec tout le monde avant et je ne suis pas quelqu’un d’égoïste. Je n’ai jamais été une personne qui voulait tout faire, tout tirer, je ne suis pas comme ça. C’est mon caractère. Si je fais différemment, ce n’est pas Emerson, explique, dans le mensuel footballistique, l’international italien de l’Olympique Lyonnais, qui tient à rappeler quand même que c’est lui qui décide de laisser sa place et personne d’autre. Mais je suis le numéro un, donc si je prends le ballon pour tirer, je tirerai. Après, si quelqu’un arrive et dit : « Eme, je le sens bien vraiment, je vais marquer, je ne vais pas m’énerver et ne plus parler à ce coéquipier pour ça. Non, au contraire, prends le ballon et j’espère que tu vas marquer. Car à la fin, ce qui m’importe, c’est de gagner le match. Mais allez, espérons que d’ici les trois derniers mois, j’aurai une ou plusieurs opportunités de marquer sur coup franc. » La saison n'est pas encore finie, mais Emerson doit tout de même se dépêcher pour réussir ce challenge. Et pourquoi pas ce mercredi contre Porto ?