Prêté à l'Olympique Lyonnais jusqu'à la fin de la saison, Emerson a juré fidélité au club de Jean-Michel Aulas et l'international italien n'est pas du genre à trahir sa parole.
L’été dernier, Juninho, alors directeur sportif de l’Olympique Lyonnais, avait frappé un grand coup en obtenant des dirigeants de Chelsea qu’ils autorisent le prêt d’Emerson, tout juste vainqueur de l’Euro avec l’Italie. Le Brésilien avait également négocié une clause qui au moment des discussions ne semblait pas vraiment importante, à savoir que le club de Thomas Tuchel laissait partir Emerson sans clause de retour, quoi qu’il arrive durant la saison. Et le club londonien l’a amèrement regretté, car finalement Ben Chilwell, titulaire à son poste, s’est gravement blessé. Chelsea a donc contacté Jean-Michel Aulas afin de discuter d’un possible retour anticipé Emerson. Mais malgré plusieurs propositions, et même la promesse d’un gros chèque anglais, le président de l’OL a tout refusé et le joueur de 27 ans est donc resté à Lyon pour finir la saison avec l’équipe de Peter Bosz.
Emerson a donné sa parole à Juninho, il la tient
Great performance yesterday, let’s keep working hard! Allez @OL 💪🏾🦁 pic.twitter.com/s90HNWQ92A
— Emerson Palmieri (@emersonpalmieri) February 13, 2022
Interrogé par les médias de l’Olympique Lyonnais, Emerson a accepté d’évoquer le dernier mercato, et les rumeurs qui ont circulé sur son possible come-back à Stamford Bridge. Et le natif de Santos a été sans détour, jamais il n’a pensé à quitter Lyon à cet instant de la saison. « Je ne suis pas retourné à Chelsea, car j'ai promis à Juninho que je resterai une saison. Je suis un homme de parole. J'aime être à Lyon, je veux être ici. Pour la saison prochaine, c'est difficile à dire, car ça dépend des clubs, mais je suis heureux ici », a indiqué celui qui a un contrat avec Chelsea jusqu’en 2024 et devra suivre les ordres des dirigeants anglais l’été prochain. Il n'est toutefois pas vraiment certain que l'OL souhaitera le transférer définitivement l'été prochain, Emerson ayant des exigences salariales hors de propos en Ligue 1.