L'assistance vidéo aux arbitres a encore donné lieu à quelques polémiques vendredi et samedi, avec notamment un penalty évident oublié pour l'Olympique Lyonnais contre Reims, malgré l'utilisation par Benoît Millot de la VAR. Victime d'une faute de Yunis Abdelhamid en pleine surface, Bertrand Traoré aurait dû bénéficier d'un penalty, mais à la surprise générale l'arbitre de cet OL-Reims a jugé que cela n'était pas le cas.
Ce dimanche, dans L'Equipe, Vincent Duluc pense savoir pourquoi l'officiel n'a pas sifflé la faute. « Personne dans le stade n'avait soupçonné la faute. C'est le ralenti qui l'a révélée, et l'interpellation de l'arbitre par le VAR, qui a créé immédiatement la certitude du penalty. M. Millot s'est déplacé lui-même, a vu l'image que tout le monde avait vue, et a pourtant décidé qu'il n'y avait pas faute, contre la preuve apportée par l'image. C'est le problème : l'arbitre ne fait pas que juger l'action, il se juge lui-même. Forcément, il choisit souvent de s'épargner, comme si le but du VAR n'était pas d'aider l'arbitre, mais de lui donner raison », fait remarquer le journaliste du quotidien sportif, qui estime que cette assistance est un juge terrible pour les arbitres, dont certains ont encore du mal à digérer l'utilisation en Ligue 1.