Ce lundi, et avant de recevoir Lille au Groupama Stadium mercredi, l'Olympique Lyonnais pointe à la deuxième place de Ligue 1. Un retour au sommet de l'OL qui ne semblait pas évident au début de la saison, et cela même si Lyon ne peut évidemment pas rivaliser avec un PSG beaucoup trop armé. Evoquant les cartons infligés par l'OL ces derniers temps, Vincent Duluc estime qu'il y a probablement eu un moment fondateur et que cela remonte au match gagné par l'Olympique Lyonnais face à Monaco.
« L’OL s’est replacé à la deuxième place avec son modèle économique nouveau et son modèle sportif inédit. Mais il serait réducteur de conceptualiser les performances actuelles des Lyonnais, qui fascinent par leur force de frappe, ces trois victoires 5-0 lors de leurs trois derniers déplacements, ces treize buts de suite sur action de jeu, ces douze matches sans défaite, ces jeunes qui prennent le pouvoir, selon une histoire sans cesse recommencée. Et voilà le charme du foot, et ses contradictions, ainsi que les nôtres, dans la foulée : dans cette montée en puissance, on peut lister toutes sortes de vertus, réelles, et de mécanismes armés par un management redevenu serein, prolongés par un vestiaire uni. Il n’empêche que rien de tout cela ne serait arrivé si Nabil Fekir n’avait pas inscrit un coup franc dans le temps additionnel face à Monaco (3-2), le 13 octobre. Les résultats n’ont pas toujours des causes identifiables, mais leurs conséquences peuvent être éclatantes », écrit, dans L'Equipe, Vincent Duluc, qui voit donc dans ce but de Nabil Fekir l'élément qui a peut-être changé le destin de l'Olympique Lyonnais en Ligue 1. L'avenir dira si le spécialiste de l'OL a eu raison.