La vie d’un club de football, en particulier dans un pays généralement vendeur de ses meilleurs talents, tourne également autour du repérages des plus jeunes et plus prometteurs éléments sur les terrains de l’hexagone.
Un domaine dans lequel l’OL excelle car le club rhodanien arrive à rameuter en général les meilleurs joueurs sa région, pour se concocter un vivier qui fait régulièrement le bonheur de l’équipe première. Néanmoins, comme dans toute histoire de recrutement, il y a eu quelques ratés par moments, et chez le spécialiste du genre à l’OL, un dossier a fait très mal. Il s’agit de la non-signature d’Antoine Griezmann, qui habitait non loin de Lyon et a été observé de nombreuses fois sans jamais signer à Lyon.
« Mon grand regret ? Antoine Griezmann (sans hésiter) Lui, c’était Alain Dutheron, un observateur de chez nous, qui nous l’avait indiqué. On était alors partenaire avec son club de Mâcon. On l’a fait venir à Tola Vologe tous les vendredis après-midi. Cela a duré cinq-six mois. Personnellement, je voulais le faire signer. Mais tout le monde n’était pas d’accord. A Lyon, on avait une politique claire : il fallait que les trois décideurs s’accordent pour le signer. Pour moi, c’est un vrai regret. Surtout que j’ai le sentiment qu’on l’avait très bien évalué sur le plan sportif. Mais celui qui peut avoir les plus gros regrets, c’est Alain Dutheron qui le voyait aller très haut… Et qui ne s’était pas trompé le concernant », avoue ainsi Gérard Bonneau, responsable du recrutement chez les jeunes à l’OL depuis 2000, dans les colonnes de butfootballclub.fr. La suite, tout le monde l’a connaît, Griezmann s’en est rapidement remis en partant pour San Sebastian pour finir sa formation et devenir progressivement l’un des meilleurs attaquants du championnat espagnol.