Depuis quelques jours, Bruno Génésio et Didier Deschamps se mastiquent tour à tour avec des sorties médiatiques virulentes.
La base du problème, c’est la première liste des 23 du sélectionneur de l’équipe de France pour l’Euro 2016. Dans celle-ci, il n’y avait qu’un seul Lyonnais : Christophe Jallet. Génésio estimait alors que Lacazette et Umtiti méritaient eux aussi d’être dans le groupe France et l'entraîneur des Gones avait ainsi critiqué les choix de Deschamps : « Si on écoute le sélectionneur d’Equipe de France, il faut jouer à l’étranger pour être dans la liste des 23 ». Quelques jours plus tard, le sélectionneur avait répondu en lui demandant de « se la boucler ». Mais depuis, les choses se sont apaisées entre les deux hommes et un autre Lyonnais, Umtiti, a intégré la liste finale des 23 après la blessure de Mathieu. Alors, tout est bien qui finit bien ?
« Aujourd’hui, c'est réglé. Il n'y a pas de problème. On lui rapporte des propos que je n'ai pas tenus… La manière dont il répond, je ne peux pas l’accepter. Si on réagit à des choses que je n'ai pas dites en tenant des propos déplacés… De la part de Bruno, j'ai été déçu. Après, il a ses explications, j'ai les miennes… Je ne me mets pas à la place des entraîneurs de clubs. Je n'ai jamais dit à un joueur de L1 et encore moins à Adil Rami d'aller à Séville plutôt qu'à Lyon. Adil m'a demandé : "J’'aurais plus de visibilité à Lyon qu'à Séville". Je lui ai dit : "Moi, les matchs à Lyon et à Séville, je les vois de la même façon". Jamais je dirais le contraire, même s'ils me demandent un avis. C'est la décision du joueur, c'est leur choix de carrière », a déclaré, sur RTL, Didier Deschamps, qui tient donc à calmer le jeu avec le coach de l'Olympique Lyonnais.