Fervent défenseur d’une reprise de la saison 2019-2020 de Ligue 1, Jean-Michel Aulas ne peut toutefois pas compter sur le soutien de beaucoup de clubs.
Hormis le Toulouse FC et Amiens, qui contestent au côté de l’OL la fin prématurée de la saison, le président rhodanien ne dispose d’aucun soutien ou presque chez les présidents de clubs professionnels. Un terrible constat quand on sait que Jean-Michel Aulas était, il y a encore quelques années de cela, l’un des trois hommes les plus influents et importants du football français. Ce n’est visiblement plus le cas selon son ami Bruno Bonnell, député du Rhône et qui a regretté l’isolement de Jean-Michel Aulas au sein du football français dans une interview accordé au site Olympique et Lyonnais.
« Selon moi, il a eu raison de défendre sa position. J’ai toujours soutenu Jean-Michel Aulas. Malheureusement, il semblerait qu’il y ait eu soit de l’incompréhension, soit de l’influence, qui ont fait que des présidents de club ont préféré, pour plein de raisons différentes, ne pas le soutenir dans sa démarche. Il s’est retrouvé isolé. Ça ne l’a pas empêché de continuer la bataille comme il l’a toujours fait. Je trouve ça courageux et admirable. A un moment donné, je pense qu’il faut se résigner. Les obstacles qu’il rencontre pour faire passer ses idées se sont accumulés. J’ai essayé de l’aider au départ en faisant passer ses messages, quitte à me faire moquer, ce qui est parfois arrivé. On me disait : « tu es Lyonnais, tu veux soutenir Jean-Michel Aulas. » Je crois que son combat allait bien au-delà de l’OL, il était en faveur du football français. Il était dans une réflexion d’apporter aux supporteurs et aux équipes une version certes dégradée du championnat, mais qui allait dans un sens plus équilibré » a indiqué le député de La République en Marche. Un aveu qui fera froid dans le dos des supporters de l’OL et de son président au sujet de l’isolement de ce dernier.