Parti de son poste de directeur sportif de l’Olympique Lyonnais avant même d’avoir fait ses trois ans prévus, Juninho a ouvert la porte avec sa prise de parole qui a surpris tout le monde au sein du club rhodanien.
Connu pour sa franchise, le Brésilien s’est retrouvé dans une situation impossible, où il devait préparer l’avenir tout en sachant qu’il n’en faisais plus partie. C’est pourquoi l’OL, pris de court dans un premier temps, a décidé de le laisser filer plus tôt que prévu, histoire de reprendre la main sur son organigramme. L’ancien numéro 8 laissera un souvenir mitigé avec quelques bons coups sur le marché des transferts, des choix mitigés sur les entraineurs, quelques prises de parole spectaculaires, et des résultats tout de même décevants au final, avec aucun titre à la clé. Mais visiblement, l’alchimie des débuts n’était plus du tout de mise, et même avec le président Jean-Michel Aulas, cela ne semblait plus fonctionner. Le Progrès s’est penché sur la fin de règne de Juninho, et le projet de la LDLC Arena, salle située à Décines non loin du Groupama Stadium et capable d’accueillir tous types d’évènement y compris les grands matchs de l’ASVEL en basket, ne faisait clairement pas rêver le dirigeant brésilien.
La nouvelle Arena dans le viseur de Juninho
« Sans expérience du poste, avec des contraintes financières fortes aggravées par la pandémie, les choses n’ont pas été faciles. Sa grande franchise, dans les rares interviews qu’il a données , ne l’a pas aidé non plus. Elle a pu tendre des situations. Enfin, il ne partageait pas forcément l’orientation stratégique du club - créer des ressources pour rester le plus haut possible -. Il déplorait en coulisses la priorité donnée « à la salle de Parker » plutôt qu’au recrutement », explique ainsi le journal de Lyon, persuadé que Juninho a d’ores et déjà oublié ce rôle de directeur sportif et qu’il souhaite logiquement se concentrer sur un poste d’entraineur qui semble plus taillé à ses désirs.