La grogne monte en France à propos de l'attitude de BeIN Sports, et Daniel Riolo a clairement félicité l'OL de John Textor de monter au créneau pour mettre la Ligue devant ses responsabilités.
L’OL version John Textor laisse pour le moment tout le monde dans l’expectative. La saison dernière faite en mode montagnes russes rend difficile la vision globale du projet, et la multi-propriété comme la gestion économique complexe et dépensière ont le don d’inquiéter les suiveurs de l’OL. Toutefois, au niveau de la prise de parole, de l’activité et de la défense des intérêts de son club, l’Américain a clairement convaincu Daniel Riolo, qui n’est pas du genre à se laisser embobiner.
L'OL n'est pas un laquais de la LFP
Mais le fait de voir l’Olympique Lyonnais s’attaquer à la LFP et à BeIN Sports pour le contrat de sponsoring forcé auprès des clubs afin de compléter les droits télés qui ne sont pour le moment pas payés, représente le gros coup de sang de ce jeudi. Et Daniel Riolo a clairement apprécié cette prise de position qui montre que l’OL n’est plus un club qui se laisse faire, alors que les formations de Ligue 1 sont muettes ou conciliantes sur ce sujet depuis le début de la saison. « L’OL est un club courageux qui a décidé de ne pas être un club laquais qui fait ce qu’on lui dit de faire en fermant sa gueule… », a souligné le consultant de RMC, pour qui il est temps que Vincent Labrune et BeIN Sports rendent des comptes sur les non-paiements des premiers versements.
L’OL est un club courageux qui a décidé de ne pas être un club laquais qui fait ce qu’on lui dit de faire en fermant sa gueule… 👍
— Daniel Riolo (@DanielRiolo) October 10, 2024
L’attaque de l’OL pourrait en tout cas déclencher de vrais débats au sein de la Ligue 1, sachant que Le Havre a aussi déjà critiqué fortement la LFP pour l’accord avec CVC que le club normand conteste de manière vigoureuse, et qui n’est pas égalitaire à ses yeux. Dans la foulée d’une période compliquée avec la négociation des droits TV, la période de crise n’est pas terminée, et la réélection de Vincent Labrune appuyés par ses présidents amis qui l’ont presque félicité d’avoir fait plonger le montant récolté lors de l’appel d’offres, n’a pas calmé le grogne en France.