Dans le collimateur de l’UEFA après le match face au CSKA Moscou, l’Olympique Lyonnais sait qu’il risque très gros, puisque une suspension d’un an de Coupe d’Europe avec sursis est toujours de mise depuis les incidents de l’année dernière face à Besiktas. Alors, le club rhodanien a clairement mis les bouchées doubles pour satisfaire l’instance européenne dans sa procédure disciplinaire. Dans un long communiqué, l’OL donne ainsi de nombreuses précisions à ce sujet, au niveau des incidents qui ont eu lieu dans et en dehors du stade, mais aussi des accusations de gestes ou banderoles racistes à l’intérieur du Groupama Stadium.
Communiqué de l’OL :
Les faits évoqués ne sont pas de même nature que ceux intervenus lors du match contre Besiktas en 2017.
Les attaques contre les forces de l’ordre ont été commises sur la voie publique, à l’extérieur du périmètre de responsabilité du club.
Le soir même du match, 2 personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre (leur procès aura lieu mi-mai) et 1 conduite au local judiciaire par la sécurité du Groupama Stadium (condamnée en comparution immédiate à 18 mois de prison ferme, 3 ans d’interdiction de stade par la justice et exclue définitivement par l’Olympique Lyonnais) - 6 autres personnes ont été identifiées pour jets de projectiles ou coups contre les agents des forces de l’ordre. L’enquête suit son cours et l’Olympique Lyonnais attend les décisions judiciaires pour sanctionner les auteurs des faits.
Aucun engin pyrotechnique n’a été allumé dans le Groupama Stadium mais certains sur la voie publique, en dehors du périmètre de responsabilité du club.
Concernant les prétendus comportements racistes, Les outils de vidéo surveillance ont permis d’isoler un individu dont la gestuelle furtive pourrait être assimilée à une expression raciste. Ces outils ont également permis d’apercevoir pendant une poignée de secondes un étendard sur lequel figurerait un symbole raciste. L’Olympique Lyonnais a déposé plainte contre les personnes concernées par ces faits, qui ont été identifiées par la vidéosurveillance du Groupama Stadium, et il a fourni les vidéos à la justice pour que celle-ci détermine les suites données à ces actes. Aucun spectateur n’a déposé plainte pour agression raciste.
Les projectiles lancés sur la pelouse sont des boulettes de papier et un briquet. L’Olympique Lyonnais a déposé une plainte contre x et a transmis aux services de police la photo de l’individu qui a jeté le briquet pour qu’il soit identifié.