Furieux après la défaite de Botafogo face à Palmeiras (3-4) ce jeudi, John Textor n’a pas hésité à défendre publiquement son club. L’Américain est pourtant plus discret lorsqu’il s’agit de l’Olympique Lyonnais. Une stratégie de communication totalement opposée à celle de son prédécesseur Jean-Michel Aulas.
Les supporters de l’Olympique Lyonnais ne connaissaient pas cette facette de John Textor. Après la défaite de Botafogo, dont il est également propriétaire, face à Palmeiras ce jeudi, l’homme d’affaires a poussé un énorme coup de gueule au Brésil. « C'est de la corruption, a-t-il accusé sur une chaîne locale. C'est du vol, trouvez-moi Ednaldo (Rodrigues, le président de la Fédération brésilienne), il doit démissionner demain matin. Ce championnat est devenu une blague ! »
⚽️ Alors que Botafogo menait 3-0 à la mi-temps et 3-1 à 10 minutes de la fin, Palmeiras s’impose 3-4 ! 🟢🤯
— SPORTS ZONE (@SportsZone__) November 2, 2023
Furieux, John Textor descend sur la pelouse… pour réclamer la démission de l’arbitre ! 😡😅 pic.twitter.com/lHVlg3NFMS
Ces déclarations appartiennent bien à John Textor, ce même patron pourtant discret lorsqu’il s’agit de défendre l’Olympique Lyonnais. Ce que l’ancien Gone Sidney Govou a rapidement souligné sur le réseau social X. « J'aurais aimé voir ce genre de sortie pour l’OL plutôt que de répondre que tout va bien après Clermont et que tout le monde voulait jouer le match après Marseille », a glissé le consultant, en laissant entendre que l’Américain accorde plus d’importance à Botafogo.
Textor préfère travailler avant de parler
Dans l’entourage de John Textor, la critique ne passe pas. « Au Brésil, il est patron de Botafogo depuis début 2022 et a donc une plus grande histoire avec le club », a répondu un proche du dirigeant auprès de RMC. Nos confrères expliquent également que John Textor serait beaucoup plus sanctionné en France s’il venait à porter de telles accusations. « Il doit mieux apprendre les codes de la Ligue 1 », a quand même reconnu la source anonyme.
Car à sa place, un certain Jean-Michel Aulas, lui, se serait fait entendre pour défendre les intérêts du club rhodanien. Peut-être même un peu trop. « Vous critiquiez que Jean-Michel Aulas était trop sur les réseaux et là vous dites qu’il n’en fait pas assez, il faut savoir, s’est étonné le proche de l’Américain. L’heure n’est pas à la publication, mais à l’action sur le terrain. John a compris que la tradition lyonnaise est la suivante: "On travaille d’abord et on parle après". » Les fans et observateurs de l’OL demandent à voir.