Grand espoir de l’Olympique Lyonnais, Maxwel Cornet ne regrette clairement pas d’avoir quitté Metz il y a un an de cela, mettant fin à un conflit qui s’éternisait avec le club lorrain.
Le club rhodanien lui a donné sa chance, même si bien évidemment, la grave blessure de Nabil Fékir a représenté un tournant dans sa saison. Il n’empêche, Jean-Michel Aulas n’a pas voulu recruter un attaquant supplémentaire, et les jeunes ont pris le pouvoir. « Quand on a perdu Nabil (Fekir), c’était très dur pour l’OL, et le club a fait appel aux jeunes, Aldo Kalulu, et moi. Ça fait du bien de ressentir la confiance du coach et du président, de savoir que l’on compte sur les jeunes. Dans ces conditions, on est plus relâché, plus efficace. Je suis plus posé dans mon jeu. À mes débuts, j’étais un peu fou fou. Mais je me suis canalisé. J’ai appris à faire les bons déplacements au bon moment », a confié au Progrès un Maxwel Cornet qui avoue pourtant que faire carrière dans le football n’était pas forcément son idée première.
« Au début, comme mon père, je voulais être militaire, j’étais passionné par l’armée. Mais il y avait le foot aussi. Avant d’arriver en France, tout petit déjà en Côte d’Ivoire, je tapais tout le temps dans le ballon et j’oubliais même de rentrer manger à midi », a expliqué le jeune attaquant lyonnais, qui avait visiblement le ballon rond dans le sang dès le plus jeune âge.