Après les sanctions infligées par la commission de discipline, Peter Bosz a partagé sa déception et son incompréhension. L’entraîneur néerlandais ne voit pas pourquoi Lyon a été puni, contrairement à Marseille qui avait pourtant refusé de reprendre le match après le jet de bouteille sur Dimitri Payet.
Peter Bosz n’a toujours pas digéré. Deux jours après le communiqué de la commission de discipline, qui s’est réunie mercredi suite à l’incident de l’Olympico le mois dernier, l’entraîneur de Lyon ne comprend pas pourquoi son club a écopé d’un point de pénalité ferme et d’un deuxième match à huis clos. Le technicien, sur la même longueur d’onde que son président Jean-Michel Aulas, estime qu’un acte isolé, à savoir le jet de bouteille sur Dimitri Payet, ne devrait pas toucher toute une équipe. D’autant que selon lui, les Marseillais sont également à l’origine de cette situation.
« C’est Marseille qui a refusé de jouer »
« Je suis très déçu là-dessus, absolument, a réagi Peter Bosz en conférence de presse. Ce qui s'est passé, ce n'était pas bien. Mais punir Lyon... Il y avait 60.000 personnes dans le stade, et pour un fou qui fait ça, on enlève un point aux joueurs, je ne comprends pas. Et surtout parce que c'est Marseille qui a refusé de jouer après. L'arbitre a été clair, j'étais dans son vestiaire, il a clairement dit que l'on allait reprendre le match. Et c'est Marseille qui a refusé. »
« Voilà, maintenant c'est nous qui sommes punis. Bien sûr, c'était notre supporter. Enfin, ce n'était pas un "supporter", c'est quelqu'un de Lyon, a corrigé le Néerlandais. Mais, non. Je parle en tant qu'entraîneur, je ne suis pas plus. Mais je ne comprends pas. Le deuxième match à huis clos ? Là encore, on punit les personnes innocentes qui étaient dans le stade. Et ça, ce n'est pas ce qu'il faut faire. » Tout aussi mécontent, Marseille assure que les mesures prises contre Lyon sont loin d’être suffisantes puisque la rencontre sera rejouée au Groupama Stadium à huis clos.