Rayan Cherki a très bien repris en 2023. Définitivement installé comme titulaire, il peut enfin montrer son talent aux côtés d'Alexandre Lacazette. Les deux hommes sont de plus en plus complices, au point de rappeler un duo lyonnais jadis performant.
L'OL a bien fait de tenir cet hiver quand le PSG est venu toquer à la porte pour Rayan Cherki. Les Parisiens le voulaient pour 10 millions d'euros mais, au vu des performances actuelles du joueur, cela aurait été un gros gâchis de le céder. Souvent critiqué pour son influence limitée et son individualisme, Cherki a su enfin répondre aux attentes à l'OL. Il a simplifié son jeu, il a gagné en constance et s'est montré bien plus décisif. Laurent Blanc ne s'y est pas trompé, lui qui le titularise désormais en numéro 10 derrière les deux attaquants Alexandre Lacazette et Bradley Barcola.
Cherki-Lacazette sur les traces de Fekir-Lacazette ?
Un poste occupé il y a quelques années par Nabil Fekir. C'était plus ou moins le cas en 2015 quand il avait explosé à l'OL dans le 4-4-2 losange d'Hubert Fournier. Il avait assisté Alexandre Lacazette dans sa quête du titre de meilleur buteur et contribué à la deuxième place finale des Lyonnais. Le duo Lacazette-Fekir se trouvait facilement et avait fait des ravages dans les défenses de Ligue 1. Certains observateurs commencent à voir du Fekir dans Rayan Cherki. C'est le cas des anciens gones Bryan Bergougnoux (OL Play) et Sidney Govou (Canal+). Selon eux, un vrai beau duo est en train de se former, même s'ils insistent sur les progrès que doit encore accomplir Cherki pour imiter son aîné.
Alexandre #Lacazette et Rayan #Cherki, un duo qui rappelle l'association avec Nabil #Fekir en 2014@rayan_cherki @LacazetteAlex @NabilFekir
— OL+ (@OL__Plus) February 12, 2023
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« Il y a beaucoup de similitudes avec l'association Lacazette-Fekir d'il y a 7 ou 8 ans, c'est sûr. Cherki est différent de Nabil (Fekir) dans l'approche du jeu et l'état d'esprit, mais c'est un joueur assez proche de lui dans la faculté à conserver le ballon en étant très costaud sur les appuis. Après, Nabil avait besoin de se connecter aux autres, tandis que Cherki cherche davantage les différences individuelles. Mais avec Alex, on voit qu'ils se trouvent de plus en plus », indique Bergougnoux. « Ce sont deux bons joueurs de ballon qui n'ont pas peur de demander dans les pieds et de jouer dans des petits espaces. Donc ils se trouvent facilement et c'est pour cela que ça rappelle l'époque avec Fekir. Mais Nabil avait une palette plus large, car il était capable de prendre la profondeur de temps en temps, ce que ne fait jamais Rayan. Il faudrait que parfois il accepte de jouer sans ballon, c'est un axe de progression chez lui », détaille lui Govou. Une preuve s'il le fallait que Cherki va dans la bonne direction à l'OL.