Après la victoire arrachée à Brest (2-3) vendredi en Ligue 1, l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais Rudi Garcia a fait preuve d’une étonnante arrogance dans ses sorties médiatiques.
Malgré un triple avantage acquis à la mi-temps, l’Olympique Lyonnais a dû s’employer jusqu’à la dernière seconde pour empêcher le Stade Brestois d’égaliser. Après ça, Rudi Garcia aurait pu, ou dû se faire petit aux micros des médias. Mais à l’image de son directeur sportif Juninho, qui avait accusé Montpellier de « balancer » les ballons sur ses attaquants, l’entraîneur des Gones a osé une comparaison peu flatteuse sur la philosophie de Brest.
« Il a fallu qu'on s'accroche, qu'on bataille. Ça ressemblait à un bon vieux match anglais d'il y a 30 ou 40 ans, un beau "kick-and-rush", a lâché Garcia au micro de Canal+. Mais c'était logique parce qu'il y a du vent, parce qu'ils ont des attaquants forts de la tête et parce qu'ils avaient besoin de revenir. » Une analyse étonnante dans la mesure où Brest fait partie des équipes les plus séduisantes de Ligue 1 cette saison.
Garcia critique le stade de Brest
Mais le coach rhodanien ne s’est pas arrêté là. En conférence de presse cette fois, le technicien s’est moqué du Stade Francis-Le-Blé. « Tout est en format de poche ici, même la salle de presse, s’est-il amusé. Qui est de Brest messieurs les journalistes ? A quand un nouveau stade ici ? C'est prévu ou pas ? 2026 ? Bon, ben au moins si c'est prévu, c'est bien. Ce n'est pas officiel ? Bon, ça serait bien effectivement. » Sur les réseaux sociaux, même les supporters lyonnais ont dénoncé l’arrogance de Garcia, qui se voulait toutefois plus chambreur que méchant. A priori c'est raté.