A l'OL comme ailleurs, les entraineur sont toujours les premiers à trinquer dans les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Et si Jean-Michel Aulas a très longtemps résisté à la vindicte populaire pour conserver Bruno Genesio en place ces dernières années, il a rapidement craqué pour faire sauter le fusible Sylvinho cet automne. Mais depuis la prise de fonctions de Rudi Garcia, l’amélioration n’est pas spectaculaire. De quoi remettre en cause le recrutement effectué cet été, où il fallait compenser le départ de plusieurs cadres. Parmi les déceptions évidentes, se trouve Joachim Andersen, joueur le plus cher jamais acheté par l’OL, et qui ne donne que très peu de motif de satisfaction. Sur le banc face à Lille après un match très difficile à Saint-Pétersbourg, le Danois inquiète alors qu’il devait former la charnière avec Jason Denayer. Et le fait que Marcelo ne parvienne pas non plus à convaincre n’inquiète pas plus que cela Rudi Garcia.
« Pour la charnière, on a besoin de guerriers et de joueurs à 100 %. Joachim vient d’arriver. Je suis satisfait de lui à 90 %. On a trois défenseurs centraux de qualité », a assuré l’entraineur lyonnais, qui cherche quand même la solution depuis son arrivée à ce poste. Au point d’essayer autre chose ce vendredi à Nîmes, avec les remplaçants Mapou Yanga-Mbiwa, Oumar Solet ou encore Sinaly Diomandé ? Ce serait osé, et confirmerait qu’Andersen est bien une déception de cette première partie de saison à ses yeux également.