Après le triste match nul de l'Olympique Lyonnais à Caen (2-2), Ludovic Obraniak a fait un parallèle qui fait mal sur le club de Jean-Michel Aulas.
Durant les années 2000, le club rhodanien était l'ogre du football français, comme le Paris Saint-Germain l'est actuellement. Champion de France de 2002 à 2008, l'OL marchait sur la Ligue 1 tout en réalisant de grandes campagnes européennes en Ligue des Champions. Mais depuis 2012, et le dernier titre en Coupe de France, la culture de la gagne s'est clairement évaporée du côté de Lyon. Désormais, le Lyon de Bruno Genesio n'est plus aussi féroce qu'à sa grande époque. L'OL ne fait donc plus peur aux adversaires nationaux, qui ne tremblent plus à l'idée d'aller dans la capitale des Gaules. Une théorie validée par Ludovic Obraniak.
« Pendant le match contre Caen, je me suis amusé à faire le parallèle du Lyon que je connaissais quand j'ai débuté à Metz. Quand t'arrivais à Gerland, tu savais que t'avais zéro chance, qu'il n'y avait rien à prendre ici. Il y avait une sérénité, un pouvoir. C'était une grande équipe avec un vrai collectif. Tu passais le couloir, il y avait Jean-Michel Aulas qui était là, il attendait avec Bernard Lacombe. C'était le capitaine d'industrie, il inspirait le respect. C'était le modèle. Tout le monde n'aimait pas Lyon. Mais c'était l'exemple à suivre. Avant, les supporters du PSG, de l'OM, ils étaient tous derrière Lyon en Coupe d'Europe. Cette équipe dégageait quelque chose, même en termes d'esthétisme avec la filiale brésilienne. Ça transpirait quelque chose, avant... », a balancé, sur RMC, l'ancien milieu de terrain, qui estime donc que l'OL n'est plus ce qu'il était en étant clairement retombé dans la banalité du foot français, laissant ainsi sa place de patron à Paris.