Le but refusé à Karl Toko Ekambi contre Metz a fait du bruit à Lyon. Mais du côté des arbitres, on a justifié cette intervention décisive de la VAR auprès de Stéphanie Frappart.
La défaite de l’Olympique Lyonnais dimanche soir contre Metz a eu un effet direct sur la classement du club de Jean-Michel Aulas en Ligue 1. Mais plus que cela, c’est le but refusé à Karl Toko Ekambi à la 75e minute de cette rencontre qui a fait tousser du côté de la capitale des Gaules. Loin de s’énerver, le président de l’OL a tout de même avoir des explications des responsables de l’arbitrage afin de comprendre comment Stéphanie Frappart en est arrivée à refuser ce but après l’avoir accordé, la VAR ayant changé la donne. Ce mercredi, c’est Stéphane Lannoy, directeur technique adjoint en charge de l’arbitrage à la Fédération Française de Football, qui a répondu au Progrès sur ce thème.
Pour l’ancien arbitre, la décision finale a été la bonne et l’explication est logique. « M. Aouar est en position de hors-jeu non sanctionnable. Le but aurait été accordé si la frappe avait terminé dans la cage. Mais à partir du moment où le ballon revient à proximité du but, tape la barre, M. Aouar prend une part active au jeu en interférant avec son adversaire direct, qu’il va du reste toucher. Il est clairement sur le chemin de son adversaire, il interfère avec son mouvement en venant le challenger. Il est donc considéré en infraction de hors-jeu car, au final, il influence la capacité de son adversaire à disputer le ballon. Réglementairement, la décision de refuser ce but est donc avérée », a précisé Stéphane Lannoy, qui ne voit aucune raison de contester ce choix de l’arbitre d’OL-Metz. Le dossier est refermé même si tout cela est évidemment très subjectif, chacun ayant son avis sur la question.