En échec à l’Olympique Lyonnais, Oumar Solet a connu une belle progression depuis son départ en 2020. Le défenseur central a pris une autre dimension au Red Bull Salzbourg, sans pour autant éprouver un sentiment de revanche vis-à-vis du club rhodanien.
En misant sur le potentiel d’Oumar Solet, l’Olympique Lyonnais ne s’était pas trompé. Le défenseur central qui évoluait alors au Stade lavallois avait bien les qualités pour percer au très haut niveau. Seulement voilà, c’est en Autriche que le Français poursuit sa progression après son échec à Lyon, dont il a essentiellement fréquenté l’équipe réserve. Le jeune talent avait donc quitté les Gones par la petite porte en 2020, direction le RB Salzbourg avec une grave blessure à un genou.
« Je suis arrivé là-bas encore blessé des croisés, donc les premiers mois, j’ai énormément bossé avec un préparateur physique et le staff médical, a confié Oumar Solet au magazine So Foot. J’étais un peu en retard sur les autres, mais je suis bien revenu par la suite. La première saison, je n’ai pas énormément joué, mais j’ai pu prendre part à quelques matchs de Ligue Europa et notamment ce seizième de finale face à Villarreal (1-2, 0-2). C’est peut-être ça la première différence : c’est qu’aujourd’hui, je joue beaucoup plus qu’à Lyon. J’ai progressé techniquement, tactiquement, mentalement après cette blessure. »
Oumar Solet face au Bayern ce soir :
— Data OL (@OL_Data) February 16, 2022
-94 minutes jouées
-5 dégagements défensifs (Top 2 du match)
-4 tirs adverses contrés (record du match)
-2 interception dans les pieds
-2 tacles
-1 seule faute
Match référence. #RBSFCB pic.twitter.com/vrN21EaIZu
« J’avais pris un petit coup au moral en arrivant dans cet état à Salzbourg, mais aujourd’hui, je pense que j’ai grandi. Je suis prêt à tout donner », a ajouté le défenseur central de 22 ans, qui vient de museler l’attaquant du Bayern Munich Robert Lewandowski en huitième de finale aller de la Ligue des Champions (1-1) mercredi. « Une revanche sur l’OL ? Non, pas du tout, a-t-il répondu. Si on prend les choses telles qu’elles sont, étape par étape, à Lyon je n’étais pas titulaire et c’est l’année où ils font demi-finale de Ligue des Champions. Ce n’était pas le top du top en championnat, mais en C1, les gars ont répondu présent et j’étais à 100% derrière eux. Ce n’est pas un sentiment de revanche, c’est le premier huitième de finale de ma vie. » Et sans doute pas le dernier.