Adjoint de Laurent Blanc à l’OL la saison dernière, Ludovic Giuly a rapidement jeté l’éponge alors que l’entraîneur lyonnais souhaitait conserver l'ex-attaquant de Monaco et de Barcelone dans son staff.
Un an et puis c’est tout, Ludovic Giuly a rapidement jeté l’éponge après sa première expérience dans un staff professionnel. Adjoint de Peter Bosz puis de Laurent Blanc en charge des attaquants à l'Olympique Lyonnais, l’ancien attaquant de l’ASM a quitté son poste cet été à la surprise générale. Pendant le stage de pré-saison à Divonne-les-Bains, Laurent Blanc a avoué qu’il avait tout tenté pour conserver l’ex-international français dans son staff… en vain.
Giuly justifie son brutal départ de l'OL
Ancien consultant de BeIn Sports, Ludovic Giuly a rebondi sur Free, où il analyse la Ligue 1 en compagnie d’Alexandre Ruiz principalement le dimanche soir. Au micro du média Oh My Goal, l’ancien adjoint de Blanc dans la capitale des Gaules est revenu sur les raisons de son départ, évoquant notamment un rythme de vie pas vraiment en adéquation avec ce qu’il souhaitait.
𝙄𝙡 𝙣'𝙖 𝙧𝙞𝙚𝙣 𝙥𝙚𝙧𝙙𝙪 𝙙𝙚 𝙨𝙤𝙣 𝙩𝙖𝙡𝙚𝙣𝙩 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙨𝙤𝙣 𝙛𝙡𝙖𝙞𝙧 𝙙𝙚𝙫𝙖𝙣𝙩 𝙡𝙚 𝙗𝙪𝙩... 🤩
— Olympique Lyonnais (@OL) July 7, 2022
Mesdames et Messieurs, @Ludovic_Giuly dans ses œuvres à la séance matinale 🎥🔴🔵 pic.twitter.com/yHcYFfdw7t
« Quand tu es joueur et que tu as passé tes diplômes, tu as envie de tester. J’ai eu mes réponses, c’est quelque chose d’intense, qui prend beaucoup de temps, plus qu’en tant que joueur. C’est un vrai métier et je pense que pour l’instant, je n’ai pas tout le temps à donner au foot. J’ai d’autres priorités qui sont ma famille et je crois que c’est le plus important. Mais je compte revenir rapidement » avoue Ludovic Giuly.
Giuly ne veut plus être adjoint
L'ancien Monégasque confie néanmoins avoir beaucoup apprécié le temps passé à l’OL notamment aux côtés des attaquants tels que Lacazette, Barcola ou Cherki. « J’ai adoré les joueurs, c’était mon 'kiff' de les voir travailler, de leur parler et d’essayer de leur donner des conseils, mais ça prend beaucoup de temps. Si je reprends un jour, ça ne sera qu’en numéro 1. Sans pouvoir, tu ne peux rien faire » a d’ores et déjà prévenu Ludovic Giuly, qui ne dit pas définitivement non à une carrière d’entraîneur mais qui ne souhaite plus être adjoint. Reste à voir si avec ce discours, un président misera sur lui à l’avenir.