Avant même les incidents de jeudi soir au Parc OL, les premières critiques à l’égard du processus de mise en vente des places pour cette rencontre étaient déjà tombées. La gestion de plus de 15.000 supporters du club turc faisait déjà craindre le pire, car la plupart ne venait pas au sein du déplacement officiel, mais était mélangée au grand public. Les solutions pour éviter cela ne sont pas nombreuses mais le billet nominatif en est une. Toutefois, comme l’a reconnu Olivier Blanc, l’OL n’a pas du tout travaillé sur cette option et ne pouvait pas le mettre en place en si peu de temps.
« Les abonnés ont eu une période prioritaire sur laquelle ils pouvaient prendre des places uniquement sur l’anneau inférieur, jusqu’à ce qu’il soit plein. Après, l’ouverture au grand public a été faite sur l’ensemble des places du niveau 3. Mais on n’a pas ouvert le niveau 3 avant que la période des abonnés ne soit terminée. Mais par contre, il y a des Turcs qui sont abonnés chez nous. Le vrai problème, c’est qu’on n’a pas le droit à un refus de vente et que les supporters turcs, pour beaucoup, sont français. Il y a eu une période prioritaire pour les abonnées et après ouverte à tout le monde. C’est difficile de faire autrement. Passer d’un mode où les tickets ne sont pas nominatifs à un mode où ils le deviennent, ça ne se fait pas en un match. C’est une machine lourde à mettre en marche. Ça ne se fait pas en un claquement de doigts. C’est quelque chose auquel il faut réfléchir, mais ça ne se fait pas en cinq minutes », a confié à RMC le responsable de la communication. Toutefois, c’est surtout le processus de mise en vente qui est pointé du doigt, notamment parce que les abonnés ne pouvaient prendre qu’une seule place en plus de la leur, alors que le grand public pouvait en prendre jusqu’à six pas personne, avec donc de grosses possibilités de revente ou de dons à des personnes extérieures.