Triste soirée pour tous les amoureux du football ce jeudi soir à Lyon, où en dehors du match qui a finalement eu lieu, ce sont encore les fauteurs de trouble qui ont gagné.
Avant la rencontre, les affrontements se sont multipliés sur le parvis sans que les forces de l’ordre ne puissent intervenir efficacement, les supporters des deux camps étant totalement mélangés dans plusieurs tribunes. Et c’est d’abord de cela dont l’OL est responsable, puisque l’ouverture rapide de la billetterie au grand public a permis à de nombreux sympathisants turcs de prendre place en nombre, et dans toute la partie sud du stade, où ont eu lieu les affrontements dans l’enceinte. Les débordements ont ensuite eu lieu de manière quasiment inévitable. Les supporters officiels du Besiktas balançant de nombreux projectiles sur le bas du virage sud, imités par leurs voisins. En bas; si certains sont montés pour en découdre, d’autres sont partis sur le terrain pour s’éloigner de ce bombardement.
Et selon L’Equipe, l’Olympique Lyonnais pourrait subir la grosse colère de l’UEFA. Tout d’abord en raison du coup d’envoi retardé à cause d’un terrain envahi, ce qui n’arrive quasiment jamais en Coupe d’Europe. Ensuite et surtout, sur la facilité avec laquelle les supporters du Besiktas sont entrés avec des projectiles, des fumigènes, des pétards et des bombes agricoles, passant très aisément à travers la sécurité qui avait pourtant été annoncée renforcée comme jamais. Et le quotidien sportif d’affirmer que l’instance européenne, qui devrait aussi sanctionner Besiktas, sera sans pitié pour Lyon, qui « peut s’attendre à payer le prix très fort ». Avec un possible huis-clos en cas de qualification pour les demi-finales ?