L'Olympique Lyonnais tient le rythme dans la course au titre de champion de France. Et pour Jean-Michel Aulas, tout cela est jubilatoire à plus d'un...titre.
Le déplacement de l’OL ce dimanche au Vélodrome pour y défier l’OM en dira encore plus sur les vraies chances de Lyon d’aller au bout dans la course à Hexagoal. Mais à ce stade de la saison, l’équipe de Rudi Garcia semble avoir des arguments pour succéder au Paris Saint-Germain au palmarès de la Ligue 1 et gagner ainsi son huitième titre de Champion de France, treize ans après le dernier. Sur le plan sportif, Memphis Depay et ses coéquipiers n’ont rien à envier aux joueurs de Lille, du PSG et de l’AS Monaco, mais le club rhodanien aime à se voir le défenseur de la France du football face aux investisseurs étrangers. Jean-Michel Aulas ne le cache pas, réussir à tenir tête à des clubs financés par des capitaux étrangers et même les priver d’un titre, serait un plaisir presque plus jubilatoire que lors de l’incroyable règne de Lyon entre 2002 et 2008.
L'OL c'est la France face au Qatar, la Russie et les Etats-Unis
Véritable Astérix du football hexagonal, le président de l’OL avoue rêver de ce scénario totalement improbable si l’on revient seulement un an en arrière. Même s’il la joue modeste, dans L’Equipe, Jean-Michel Aulas n’est pas loin de jubiler quand même. « Je reste raisonnable, parce que je ne vois pas comment le PSG pourrait perdre, vu sa puissance financière. On a à Lille un fonds vautour, un PSG avec un Qatar surpuissant, et un Monaco dirigé par des investisseurs russes avec une fiscalité et des charges qui n’ont rien à voir avec les nôtres. Alors je me dis que ce serait quand même un drôle de pied de nez, en étant franco-français et entrepreneur local, d’arriver à battre ces grosses puissances », explique le patron de l’Olympique Lyonnais, qui a tout de même le fonds d'investissements chinois IDG dans le capital de son club, même si c’est vrai que ces derniers ne sont pas du tout majoritaires puisqu'ils possèdent 20% des parts de l'OL.