A l’instar de tous les clubs européens, l’Olympique Lyonnais a négocié avec ses joueurs une baisse des salaires afin de réduire ses dépenses.
Une démarche indispensable pour toutes les entreprises en cette période de pandémie mondiale. Afin de mener à bien ses objectifs et de réduire drastiquement ses dépenses, l’OL de Jean-Michel Aulas a proposé à ses joueurs ainsi qu’à ses membres de l’encadrement de convertir en actions entre 5 et 25 % leur salaire à compter du mois de février, et cela jusqu’en juin, date à laquelle une réouverture des stades est espérée en France. Dans un communiqué publié lundi, OL Groupe a effectué un bilan de l’opération en expliquant que l’économie attendue était comprise entre 1 ME et 6,5 ME. Mais l’économie réalisée pourrait être encore plus grande… à une condition.
Dans ses colonnes ce mercredi, Le Progrès fait savoir que tous les joueurs de l’effectif n’ont pas encore consenti l’effort réalisé et que par conséquent, Jean-Michel Aulas était toujours au boulot pour convaincre les plus réfractaires. « L’OL n’a de surcroît pas convaincu tous ses joueurs d’accepter ce mécanisme. Le 8 mars dernier, l’OL s’était réjoui d’avoir déjà trouvé un accord avec plus de 50 % de l’effectif qui avait spontanément accepté le principe de cette mesure. Mais une adhésion encore plus importante, voire systématique, était attendue de la part de ses effectifs professionnels dans les semaines à venir. Le club ne ménage pas ses efforts et de nombreuses réunions ont été organisées pour aboutir à cet accord rendu nécessaire par le contexte économique très difficile. Compte tenu de la pandémie et de la baisse des revenus issus des droits télés, l‘OL estime en effet à 111M€ les impacts directs et indirects de la crise ». On comprend mieux pourquoi Jean-Michel Aulas s’active pour convaincre l’ensemble des joueurs professionnels de l’OL de consentir à cet effort collectif en cette période inédite de pandémie mondiale de Covid-19.