Désormais en D2 ukrainienne, Farès Bahlouli a longtemps été considéré comme l'un des grands espoirs de l'Olympique Lyonnais. Mais sa carrière s'est perdue, et le joueur le regrette amèrement.
C’était l’un des chouchous des supporters de l’OL, et tout le monde lui promettait un avenir radieux sous le maillot du club rhodanien. Mais le 1er juillet 2015, à l’ouverture du mercato estival, Farès Bahlouli a filé vers l’AS Monaco pour 3,5 millions d’euros. Un choc pour les fans lyonnais, mais le début de la galère pour le milieu de terrain qui a ensuite enchaîné les clubs (Standard, Lille, Lyond-Duchère, SC Lyon), avant de rejoindre libre le club ukrainien du FK Metal, qui évolue en D2. Agé de 26 ans, Farès Bahlouli a confié son plaisir de jouer dans un club où il a découvert une vraie ferveur populaire, même si on est évidemment loin du Bahloulisme lyonnais. Cependant, même s’il a quitté Lyon depuis plus de 6 ans, le joueur formé dans la capitale des Gaules n’a pas oublié ses racines. D’abord parce que le FK Metal a croulé sous les achats de maillots floqués de son nom en provenance de France, mais aussi parce que Farès Bahlouli a bien compris qu’il s’était planté.
Bahlouli et Lyon, une erreur XXL
Se confiant sur FootMercato, l’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais plaide totalement coupable. « Quand j’étais à Lyon, on me prédisait un bel avenir. J’étais un talent. J’ai des regrets dans le sens où j’étais jeune, j’aurais pu travailler un peu plus, être plus professionnel, faire d’autres choix. Mais j’étais pressé, j’étais jeune, je voulais jouer très rapidement à Lyon. Du coup, je suis parti à Monaco. Si demain, on me donne l’opportunité de refaire les choses, je les ferais autrement. Je bosserais trois fois, quatre fois, cinq fois plus (...) Je suis un pur Gone en plus tu vois moi ça m’a tué de ne pas réussir à percer dans le club de mon cœur, de ma ville. C’est un regret. Mais je les suis, là quand je rentre de vacances, je vais essayer d’aller voir un match au Groupama Stadium. Je suis lyonnais c’est mon équipe », a confié Farès Bahlouli, qui sait qu’il ne pourra pas réécrire l’histoire, mais a le courage de faire face à ses responsabilités, ne faisant pas porter aux dirigeants de l’OL le poids de ses échecs.