Jean-Michel Aulas multiplie les initiatives afin de faire reprendre la Ligue 1. Pour ce journaliste parisien, il est évident que Lyon est victime d'un coup tordu.
Lettre au Premier Ministre, interviews à gogo, messages sur Twitter, le président de l’Olympique Lyonnais ne se ménage pas pour essayer de faire reprendre la Ligue 1. Mais même si toute l’Europe du football finira sa saison, la France restera sur son championnat inachevé suite à la décision prise par le Premier Ministre. De quoi faire fulminer Jean-Michel Aulas, lequel estime que certains ont donné de mauvaises infos à Edouard Philippe afin que ce dernier tranche dans le vif. Invité d’OL Night Sytem, Dominique Sévérac, journaliste du Parisien, estime qu’il est évident que le patron de Lyon passe à la caisse après avoir souvent malmené les autres clubs. La tentation était grande de se venger, et pour le journaliste, c’est le cas.
Dominique Sévérac est franchement persuadé que cette décision est lié à plusieurs dysfonctionnements, volontaires ou pas. « Il y a des gens qui n’aiment pas Aulas dans le football français. Ils ont profité de ce moment-là pour l’écarter des Coupes d’Europe, en choisissant un classement au quotient à la 28e journée. La lettre ouverte d’Aulas au Premier Ministre ? La chronologie que publie l’OL est brillante. Car elle permet de démonter deux problèmes. Le pouvoir politique s’est servi du foot pour envoyer un message aux Français, en bouclant les saisons pour montrer que la crise était grave. Or, le foot ne sert pas à ça. Et l’autre chose, c’est la fameuse date du 3 août. La Ministre s’est basée sur cette date. Or, c’est faux. Il y a eu une mauvaise remontée d'informations. Deux personnes étaient présentes dans les réunions, Florence Hardouin de la FFF et Didier Quillot de la LFP. J’ai envie d’entendre ces deux personnes-là. Est-ce qu’ils ont mal communiqué ? Ou est-ce qu’ils ont fait exprès de mal comprendre ? C’était juste une recommandation, et non pas une date butoir officielle. Ça changeait tout si on pouvait finir le 30 août. Car en France, on aurait alors fait la fin de saison de L1 à côté de la Ligue des Champions, et ça aurait été bénéfique à l’OL et au PSG. Je ne comprends pas ce qui s’est passé. Pour une reprise, c’est très compliqué, mais il n’est jamais trop tard, mais fin juin ce n’est pas impossible, par le biais des sénateurs et des parlementaires. Finalement, tout dépendra de l’Etat », explique le journaliste du Parisien, qui est intimement persuadé que Jean-Michel Aulas n'aura pas gain de cause, même s'il a raison.